Redonner vie au divin

Je redescends de mon trône car je sens le besoin de faire résonner quelques mots. De nous faire raisonner sur nos maux. Encore…

Anciens ou nouveaux combattants qui me suivez, la bataille contre notre ennemi psychique est loin d’être finie.

Je me sens roi du peuple des souffrants. Je veux une vie simple, et prendre ce destin est le moyen d’arriver à ma paix. Je n’arrêterai pas tant qu’un frère ou une sœur soient maltraités.

Je partagerai mon bonheur et mes libérations toujours à l’heure, à l’aube d’une prochaine révolution.

Notre mal est mal traité. Il est considéré structurel alors que la cause est conjoncturelle.

Si ce n’est pas encore fait, tu dois choisir ton camp : est-ce toi qui est malade, ou est-ce le monde qui t’a rendu malade? C’est différent.

Si tu te considère malade, tu vivras une vie tranquille de malade.

Si tu considères que c’est le monde qui est malade, alors tu te battras pour vivre dans un meilleur monde qui ne te rendra plus malade.

C’est aussi simple que ça.

C’est certainement trop tard pour les vieilles générations, conditionnées, prisonniers de dogmes sagement répétées. J’use encore un peu de salive pour elle mais hélas, je n’ai pas de grands espoirs, je préfère lutter pour les nouvelles. Un futur meilleur. Une psychiatrie qui ne s’appellera plus psychiatrie.

J’ai l’expérience et les soldats avec moi. C’est écrit, je vaincrai les murs qui m’ont fait souffert pour les futurs patients. La patience sera soignée différemment.

Je déclare déjà condamné la spécialité « psychiatre » pour les étudiants de médecine. Il n’y a plus d’avenir dans cette discipline.

J’ai raison de dire que la psychiatrie doit être abolie, transformée. Mes vérités sur ces fondements dépassent les pontes les plus confirmés.

Cependant je ne veux pas être Calife à la place du Calife. Je ne veux pas que mes commandements soient pris à la lettre. Je ne veux pas tomber dans le piège.

Je veux que chacun à son rythme redevienne son propre docteur, et choisisse son propre traitement (le plus propre possible!). Que chacun reprenne le pouvoir dans son psychisme ! Que chacun soit accompagné de gens libres et non de tuteurs bien éduqués.

Le patient doit être acteur et non consommateur.

Pour cela j’use de ma lumière. Pas pour gouverner leur choix, mais seulement pour éclairer une partie d’eux mêmes oubliés. Cette partie de nous qui a toujours le choix, cette partie qui imagine, cette partie qui nous crée un chemin unique. Là est mon rôle, mettre la lumière ici. Redonner vie au divin.

Avec patience et espoir.

W


1 responses to “Redonner vie au divin

  • Vulcania

    Nous sommes plus que la maladie. La maladie mentale n’est que le symptôme d’un mal-être.
    Notre être ne peut pas s’épanouir car il est emprisonné par notre mental, nos pensées délirantes, nos croyances limitantes, nos blessures d’enfance, nos peurs… Il est essentiel de vider ce gros sac de souffrances.
    Notre bien-être n’est pas dans notre cerveau, notre mental, il est dans notre esprit. En se connectant dans l’instant présent à notre conscience et à notre coeur, notre joie de vivre, on se connecte à notre part saine, à notre être qui pourra ainsi nous guider vers notre véritable chemin de vie.
    Notre chemin de vie nous est ouvert depuis toujours, il est important d’avoir foi en nous et en la vie pour oser le prendre sans écouter les peurs de notre mental qui ne veut pas lâcher les commandes de notre vie.
    Maladie et bien-être ne sont pas incompatibles bien au contraire, la maladie est le chemin qui permet d’accéder à notre paix intérieure et de mettre en lumière notre être authentique.

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