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J’ai un job pour toi

Toi, qui aime ce blog, les articles et les commentaires qui s’en suivent. Tu es plus rare aujourd’hui… Bref, trêve d’introductions lourdes, j’ai pour idée comme prochain livre de publier une compilation des nombreux témoignages qu’a suscité l’article « Vivre avec un bipolaire ». Tous ces différents regards de proches et de personnes diagnostiquées sur le trouble bipolaire sont d’une richesse qui mérite d’être mis en valeur.

Pour ce projet j’ai besoin d’aide. Car ce n’est pas un travail d’écriture (puisque la matière principale est déjà là) mais plutôt un travail de synthèse, correction, mis en forme et autres tâches avec lesquelles je ne suis pas le plus à l’aise.

Tu peux donc m’envoyer ton CV. Plus tu as d’hospitalisations, de dépressions à ton actif plus tu as de la chance d’être sélectionnée. « ée » tu remarqueras. Je plaisante. Il faut juste que tu aimes ce genre de travail et surtout que tu aies du temps en ce moment et que tu sois réactif pour que le projet se fasse assez vite, avant la fin de l’hiver.

Enfin bref, j’en ai assez dit pour un premier contact sur : bipohypermaniac@gmail.com

Tu pourras ensuite écrire toi même un bouquin « travailler avec un bipolaire »…

Bon… J’aime pas le ton que je donne dans cet article. Ça doit être l’humeur du soir… Bref, rejoins l’aventure!

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« Quand vient le soir, les ombres du jour apparaissent dans le miroir »

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Judas! Enfoiré…

Je ne réponds pas aux commentaires, mais je les lis avec attention et je suis ravi que mes mots fassent échos quels qu’ils soient.

Brouillard. Doutes. Le scénario se répète. Même événement que l’année dernière et même plongeon. J’allais bien ces derniers temps et voilà c’est reparti. Seule note positive, c’est que cette fois j’ai réagi, j’ai pu m’exprimer. Les émotions sont sorties. Je m’en sors mieux que l’année passée. Je progresse. M’enfin…. Au lieu d’être un kilomètre sous terre, disons que je suis 700 mètres sous terre.

La vie est drôle. Elle nous renvoie la même expérience, camouflée différemment plus ou moins, à répétition tant qu’on ne l’a pas surmonté. Il y a une loi universelle là dedans, non?

Un grain de sable et tout mon système se remet en question, doute… J’ai beau avoir soixante dix personnes qui me soutiennent, me remercient, m’encouragent, me suivent, adhèrent, il en suffit d’un ou deux mécontent, grincheux, jaloux, ingrats, relou, casse-couilles, enfoirés, enculés, judas, fils de… oh ça va… J’essaie de trouver des mots qui pourraient canaliser les énergies troubles qui me gouvernent ces derniers temps. Rha, j’allais bien dernièrement, et voilà… pas de répit pour les artisans de lumière.

« C’est dur quand même. » Je dis ça juste pour me plaindre. Pour aller contre cette mode du moment « arrête de te plaindre, de faire la victime etc. ». Je suis une victime. Plus précisément, je suis souvent victime d’épreuves de vie douloureuses. Victime d’un mal être que je n’aurai jamais fini d’éclaircir vraiment, victime de souffrances. Comme un enfant qui tombe de vélo, il est victime de ses blessures sans qu’il n’y ait de coupable. Bref, c’est un ami qui m’a inspiré ce paragraphe nécessaire.

Je crée du lien, je permets à beaucoup de personnes de sortir d’un isolement à être en lien avec des autres personnes. Et cela en vrai dans la bienveillance. Et on vient me faire chier! Que je me plains, que je dirige mal. Oui, il y a des raisons à tout ça, des enseignements, etc. mais ça m’énerve. Ce que l’on peut être aveugle. Ce que l’on peut être déconnecté de la réalité car enfermé dans nos idées, nos utopies. Oui, je peux prendre ces événements comme des leçons. Justement, c’est plus fort que moi, je les prends comme des leçons, des remises en questions, et ça déstabilise tout mon monde, ça fait valser mon château de cartes que j’avais soigneusement, patiemment construit. Là ou d’autres auraient juste rejeté la faute « ce sont des connards, je n’ai rien à me reprocher, ce sont eux les névrosés, psychotiques, ce sont eux qui doivent se soigner, moi je ne change pas je continue ». Moi non, quelque chose en moi veut tirer profit de cette expérience quitte à faire trembler mes petites certitudes qui m’offraient un peu de calme dernièrement. PUTAIN!

Mon Dieu, éclaircit mon chemin. Balaye mes doutes. Et balaye moi ces connards aussi! Haha. Un peu d’humour en dépit d’amour. En dépit de la distance, de la compréhension. Je supporte très mal de ne pas arriver à être en lien avec une personne. C’est à dire à comprendre et être compris d’une personne. C’est parce que c’est rare aussi. Je suis doué pour ça. Me lier à une personne, l’écouter la comprendre. C’est pour ça que je suis à l’origine et au centre de cette belle entreprise de nœuds entre hypersensibles. C’est pas une asso, mais un joli sac de nœuds. J’ai des défauts aussi hein, les défauts de mes qualités d’ailleurs, comme tout le monde. Ce qui est épanouissant, c’est d’avoir créer le terrain propice à exploiter mes qualités. Une recette du bonheur surement. Et une recette concrète, pas seulement une belle citation creuse qu’on peut voir sur ton mur Facebook.

« Allo? Est-ce que vous m’entendez? Je répète :

Mon Dieu, des nuages noires m’éloignent de mon âme, aidez moi, éclairez moi mon chemin ».

Pas besoin d’une religion pour une prière.

Patience et Espoir, et achat du livre la vie d’un bipolaire. lol.

Aussi, bipolairs et bipolaires et famille de bipolaires surtout, je viens à votre rencontre début décembre à Paris pour parler de bipolarité bien sûr, dites moi si vous êtes intéressés : bipohypermaniac@gmail.com

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Je ne te fais pas confiance.

Je vais faire un petit événement « Bipolaires, y a de l’espoir! » à Paris début décembre 2018, ou tous ceux qui aimeraient me poser des questions sur mon expérience de bipolaire (10 ans déjà) seraient les bienvenus. Avec comme base mon livre : la vie d’un bipolaire. intéressées : bipohypermaniac@gmail.com

J’ai un problème avec la confiance. Avec le mot « confiance » déjà. Depuis toujours, Lorsqu’on me parle de confiance : « tu ne te fais pas confiance… tu dois lui faire confiance », au fond je ne savais pas de quoi il s’agissait. Ça veut dire quoi faire confiance?

Si c’est croire en l’autre. En ses idées, ses croyances… dans ce cas, oui, je fais peu confiance aux autres. Je suis très orgueilleux et prétentieux dans un sens, je ne crois qu’à mes expériences et croyances qui sont un mélange de mon éducation et de ma folie. Je crois bien plus en moi qu’en les autres. A peu de gens près. Je remets trop les choses en questions, je doute trop, je suis trop rebelle, pour donner raison tout de suite à une personne ou lui faire confiance. Il faudra du temps, de la sincérité pour que je puisse me fier à sa raison.

Bon, le plus problématique… J’expérimente les souffrances liées à la jalousie, à la possessivité et je crois que cela est lié au manque de confiance que j’ai en l’autre. Je me rends compte qu’en réalité je peux aimer sans avoir une véritable confiance en l’autre. Pas d’un amour absolu du coup m’enfin, que celui ou celle qui aime d’un amour pur et inconditionnel me jette la première pierre! Mon amour a des défauts. Mais bon vu que la confiance peut venir avec le temps, il y a de l’espoir.

Pourquoi j’ai du mal à faire confiance dans mes relations affectives? Déjà, parce que mon cœur a vécu des trahisons, tout simplement. Peut-être que mon âme, « vieille âme » paraît-il, en a bien chié aussi. Une manière de se protéger aussi. Je remarque, que le peu de personnes en qui j’ai confiance sont quelques amis d’enfance, de maternelle et de primaire d’ailleurs. C’est d’autant plus révélateur que c’est l’arrivée au collège qui a meurtri l’enfant en moi.

Bref, j’ai du mal à lui faire confiance parce que c’est le début, parce que je me protège, et autres raisons inconscientes. Et cela est source de jalousie et possessivité. Il faut lui faire confiance, et tout ira bien alors! Hahaha. D’ailleurs, je ne crois pas que ce soit sain non plus, à l’inverse, de faire confiance instantanément. Mon expérience et celles de beaucoup d’autres montrent que lorsqu’on a le cœur sur la main, il nous arrive bien des malheurs. Des malheurs sûrement potentielles de futurs bonheurs avec conscience et patience, m’enfin des malheurs quand même.

Ça me soulage d’avoir pris conscience de ce manque de confiance. Et surtout de ne plus culpabiliser, que cela ne veut pas dire que je ne l’aime pas. Qui comprendra ça… Pourtant c’est incontestable, c’est de lors du ressenti. D’ailleurs il y a de l’amour dans la jalousie et la possessivité, pas de l’amour pur j’entends bien, mais nous sommes humains avec nos limites. Aimer inconditionnellement alors qu’on est nous même conditionné est impossible. Mais on peut essayer, élargir les limites le plus possible. Pour cela il faut du temps. Dans mon cas aussi, c’est l’épreuve du temps et les choses qui se passeront qui feront que j’aurai plus confiance ou pas.

C’est fou ça, je ne m’en étais par réellement rendu compte, en fait, de base, je n’ai pas confiance en toi ou quiconque, ne sois pas jaloux!

Mais patience et espoir, un jour tu me prouveras que je peux te faire confiance.

L’Amour n’a pas de limites. L’Homme si. Aimer inconditionnellement est donc une pub mensongère.

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Mon petit jeu de piste commence ici.

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Je souffre beaucoup trop à mon goût.

Ecrire. Ecrire pour me vider la tête. Pour me soulager. L’expression pour extraire la pression. Un besoin vital. Car pire que la mort existe la torture, la souffrance, la survie. Je ne veux pas survivre, je veux vivre. Pour cela j’ai besoin de m’exprimer. Ici est mon espace d’expression où je me permets de jouir de mes maux délivrés.

Je souffre beaucoup trop à mon goût. Je tourne en rond dans la forêt de ma perdition. Je me perds dans mon esprit, dans les travers de mes créations, dans la jubilation de toutes mes idées. Je me tue dans l’introspection à défaut de vivre dans l’expression. Je multiplie les rencontres mais je reste isolé si je m’éloigne de mon quartier. C’est ici mon quartier, là où je t’ai rencontré, là où tout a commencé.

La vie est dure. Je me plaints car cela fait du bien. La vie est dure avec moi. Elle expose ma sensibilité a tout ce qui peut me faire du mal. Pourquoi est-ce si difficile? Il faut mettre un sens à toutes ces souffrances, ce n’est pas vivable autrement. La nécessité de mettre du sens même si c’est un contre-sens ou un sens-interdit, cela ne fait rien, pour rester dans ma direction, je dois toujours avoir un sens même si après coup je constate que je suis parti dans tous les sens. Rien de plus terrifiant que de souffrir pour aucune raisons. Mais alors pourquoi je souffre?

Parce que je l’ai choisi. Inconsciemment ou du moins indirectement, jamais je n’aurais accepté de vivre mes douleurs si j’avais su. Mais voilà, ce que je veux nécessite que je traverse ces épreuves là. C’est ce que tu veux qui provoque tout ça, c’est aussi simple que ça. Alors autant qu’on se pose la question : « Qu’est ce que je veux au fond » « Qui je veux être dans 10 ans? Qu’est ce que je veux laisser derrière moi? Qu’est ce que je veux réaliser sur Terre? » Ce sont les réponses à ces questions qui vont conditionner notre existence.

Peut être que si je ne voulais rien, il ne m’arriverait rien de douloureux, je ne souffrirai pas. « Il ne faut pas avoir d’attentes » et autres phrases zen qui nous enseignent le bonheur manquent à mon avis cruellement de lucidité. J’attends des choses de la vie. Je veux réaliser des choses. Je veux être quelqu’un, incarner des valeurs. Et pour cela, il faut se battre. Je veux découvrir l’amour plus largement, pousser les limites, faire respirer mon cœur. C’est beau tout ça, hein, oui mais il faut se battre pour, il faut souffrir pour. Pour moi, pour les autres, pour le monde.

Je n’ai pas le sentiment d’avoir choisi consciemment cette vie. Bien des ressorts me dépassent. C’est pourquoi la spiritualité et le monde invisible m’ont aspiré. Pour mon salut mais pour ma perte aussi. L’inconnu cache un autre inconnu, je suis toujours sur le fil qui flirt avec  l’océan des doutes.

J’arrive au 500e mot, c’est bien pour un retour, je crains l’essoufflement.

I’m back.

La patience et l’espoir m’ont fait survivre, je les garde proche de moi, maintenant il est temps de vivre.

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Sous Pression, envie d’émancipation

bipolaire-hypersensible-vivre-avec-test-blog-association-bonheur-sexe-envie-addiction-jeu-bonheur-printemps-relation-amour-pression-souffrance-mentale

Je ressens une pression dans la tête à la limite du supportable depuis que je suis retourné chez mes parents. Le fait d’être à la maison, surtout pendant les repas, exposé à leur présence… argh j’ai du mal à écrire.

J’en peux plus d’être avec eux. Ils ne font rien de mal, ils sont patients, je ne peux pas leur en vouloir, mais c’est très difficile de leur expliquer ce que je ressens. Quand j’essaie, c’est pénible, leur réaction ne font qu’accentuer cette sensation d’avoir un étau dans la tête, ou dans l’enclume, ou dans le marteau, je ne sais plus l’expression. Surtout quand ma mère suppose que la cause réside dans le fait d’avoir diminué de 50 mg le Xeroquel, baissé à 100 mg ce n’est pas un gros changement.

Et j’ai toujours cette oreille bouchée, pitain!!

Pourtant la véritable cause est simple. Mon expérience de vie d’un mois sur l’Ile de Groix pratiquement seul dans cet environnement naturel loin de l’agitation des grandes villes a été si bénéfique que le retour dans cette routine est d’autant plus douloureux.

Je veux partir, m’émanciper, me libérer de cette prison dorée qu’est la belle maison de mes parents. Pour le bien de tous. Car lorsque je suis éloigné de mes parents, notre relation est bien meilleure. Actuellement, la proximité avec eux est insoutenable. C’est simple, mon hypersensibilité en générale à la particularité de me rendre très poreux à ce que ressentent les gens autour de moi. Je ressens fortement leurs énergies subtiles, leurs états d’âmes. Le lien qui m’unit avec mes parents, surtout avec ma mère, est tellement intense que la perception est décuplée.

Concrètement dés que j’entre dans une pièce où elle est présente, je suis automatiquement envahi par les ondes qu’elle dégage, j’en suis asphyxié. Tellement plombé que toutes communications de ma part deviennent un effort terrible que je n’arrive plus à affronter. Je suis décentré et très loin de pouvoir être moi. Ce qui était beaucoup plus simple le mois dernier sur mon île. Rien que d’être en sa présence est très compliquée mais alors quand elle me parle… je suis submergé dans un nuage gris condensé.

C’est terrible parce que je les aime profondément mes parents et que je suis dans l’incapacité de le montrer, et de leur faire comprendre ce que je ressens.

Alors quoi faire?

Déménager à la campagne, oui ce projet de longue date commence à être d’une nécessité absolue. Mes parents ne m’encouragent pas dans ce sens et me transmettent leur peur : mes 800 euros par mois ne me permettront pas d’être indépendant. Pourtant je sais que c’est possible. A la campagne et en colocation. Voilà ce que je cherche. Si tu as des idées ou un plan pour moi, même si ce n’est que pour quelques mois, dis moi, sauve moi! bipohypermaniac@gmail.com

Il y a toujours eu cette espèce de toxicité avec mes parents. Je n’ai jamais voulu l’admettre, aveuglé par l’amour qui nous attache. Des personnes qu’on aime peuvent nous être toxiques alors… Mais comment leur faire comprendre sans les blesser?Comment faire comprendre à une personne quelque chose d’inconnu qui réside au delà de leur sphère de compréhension. Très dure pour moi d’accepter cela. Enfin bref, je ne cherche pas à être compris, je cherche à être tranquille, serein et chez moi cela n’est pas possible. Je dois partir! Help!

J’aurais pu écrire aussi des articles sur d’autres thèmes ces derniers jours : le manque affectif, source en partie du trouble. Le système qui se casse la gueule gentiement… « Fuyez pauvre fou! » criait Gandalf. Le printemps, le manque de sexe. La frustration des sites de rencontres. L’énergie qui bout en moi, qui a bien du mal à se canaliser dans quelque chose. Bref ça part dans tous les sens en ce moment. Et bizarrement dés que je sors de chez moi, pour une rencontre entre hypersensibles par exemple, tout ce petit bazar se calme. Je crois que l’environnement est en très grande partie la cause de mes soucis. Un environnement favorable me fait même basculer très facilement de l’autre côté de la balance, ce côté où je jouis simplement de choses simples…

Patience et espoir

Ah oui mon bouquin est dispo ici!

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Mon premier bouquin est réel!

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La vie d’un bipolaire, le livre.

Hé ben voilà, cela fait 3 ans que je traîne ce projet… Je m’abstiendrai pour le moment de commentaires sur tous les ressentis  qui me traversent : joie, peur du jugement, dégoût, etc. et je resterai sur un ton informatif :

Mon premier livre est disponible!

Actuellement sur le site de l’imprimeur : https://www.bod.fr/livre/w-w/la-vie-dun-bipolaire/.html

Et bientôt commandable en librairie.

Le prix? 22,22 euros évidemment!   Et 50 % des droits d’auteur reversés à l’Association des Hypersensibles, naturellement!

PS : 20 jours que je suis sur mon île, l’expérience est très riche. Seul hic, j’ai bien du mal à allier pour le moment le vent, la mer, les solitudes particulières que je vis ici avec l’activité sur Internet.

Mais j’écris, j’écris beaucoup.

Et je reviendrai vite ici pour partager les vents contraires qui me traversent notamment avec la venue de ce fichu bouquin!

Ces dix dernières années, je ne compte plus le nombre de projets inachevés. Ce livre, c’est la première fois que j’ai concrétisé dans la matière un rêve qui semblait bien loin à l’époque. Qu’est ce qui a fait que je l’ai terminé ce projet? Je pense que j’y ai cru, et lorsqu’il n’avançait pas, je continuais d’y croire même s’il n’y avait pas de raisons extérieurs d’y croire. Haha, je suis en train de m’auto interviewer là… Bref!

Tout ça pour te dire, pour tes projets, tes désirs, nos rêves : il suffit d’y croire, avec

Patience et Espoir.

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La souffrance mentale a encore tué

« Personnellement je me suis détaché de la connerie générale et je me moque éperdument d’adhérer ou non au modèle social ».

tiré d’un des nombreux commentaires que Pierrôt à écrit sur mon blog.

C’est la première personne avec qui j’ai été en contact qui se suicide.
La souffrance mentale a tué une nouvelle fois. Je ne peux m’empêcher de penser à notre société qui a une part de responsabilité dans toutes ces disparitions de personnes ayant eu un diagnostique psy.
Bref, je ravale ma colère, je vous retranscrit ci-dessous une compilation des nombreux commentaires que Pierrôt a publié sur mon blog. Mon modeste geste en sa mémoire. Que son âme repose en paix.

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Introduction de son ex-femme

Pierrot a mis fin à ses jours le 29/12/2016 avec son fusil de chasse… les dernières vidéos qu’il avait regardée sur youtube et derniers articles consultés sur le web concernaient la procédure qu’il a suivie avec son fusil de chasse chargé d’une cartouche pour sanglier…

La police a osé me dire qu’il n’avait pas souffert…

La souffrance psychique est invisible c’est vrai…

Sa compagne qui était en déplacement n’arrivant pas à le joindre, a appelé la Police qui s’est rendue chez lui et l’a trouvé mort dans son jardin…

Il avait été hospitalisé d’office en Juillet, sorti fin septembre, il y retournait pour
injection d’abilify jusque début décembre.

Nous n’avons trouvé aucun écrit expliquant son geste… Souffrance
intolérablement invisible semble-t-il.

Les obsèques ont eu lieu le 13 janvier, il est enterré dans le caveau
familial avec ses parents et grands parents paternels. Il était le 4e fils de ce mariage d’amour entre une ukrainienne et un français, qui s’étaient rencontrés sur un camp de travail pendant la guerre.

La dernière fois que j’ai essayé de communiquer avec lui c’était la veille de la fête des pères en juin 2016, mais ce fut un échec supplémentaire pour moi de communication avec le père de ma fille, et ex mari, le seul mari et homme avec qui j’ai vécu près
de 11 années.

J’ai encore beaucoup de colère contre le corps médical, de tristesse de n’avoir pas écouté mon intuition et de retenter une communication avec lui depuis octobre…

Je peux lui parler maintenant en regardant les étoiles ou en allant au
cimetière… je n’ai plus peur de sa réaction… mais j’ai tant de peine.

Sirène.

Compil’ de commentaires de Pierrôt sur mon blog entre le 05/11/2014 et le 21/07/2015 :

inspire-blog-bipolaire-vivre-avec-hypersensible-association-souffrance-mentale-psy-suicide

« Je pense que W parle de la solitude d’un bipolaire dont les aspirations sont hors du commun, d’où le désire de croiser des routes animées des mêmes aspirations.

Je voudrais simplement souligner que le terme bipolaire a été mis en place pour permettre une approche globale des troubles de l’humeur, notamment par l’octroi de fonds aux laboratoires de recherche, il ne s’agit donc pas qu’un confort syntaxique ou de « mode ».
Je pense que la terminologie des mots »du psychiatre » relève d’étude spécifiques et se limite au champs d’action concerné. Ainsi, dire que la psychose est présente ou non
dans la bipolarité relève de professionnel. En l’occurrence si la symptomatologie de la psychose est présente, au plan clinique, le bipolaire n’est pas psychotique. Pour l’aspect de l’intégration la référence sociale reste le travail, ainsi on peut vivre correctement sa bipolarité sans pour autant travailler, mais dans
une intégration limitée. Ce qui est curieux c’est que l’on s’aperçoit que l’intégration sociale est un facteur de « réalisation » c’est à dire qu’il permet au bipolaire, à la fois de s’identifier personnellement et de relativiser une approche trop égocentrique de sa maladie, dont il fait sa seule raison d’exister.

Il n’y pas de gène à être handicapé, c’est seulement une posture d’acceptation de la différence . Vois tu la normalité prône l’homogénéité, ce qui est un leurre, le handicap n’est qu’une réalité différente.

Il ne faut pas entrer dans la posture de l’oiseau blessé qui nourrit une forme de mégalomanie, mais rester serein: la bipolarité revêt des formes d’expressions variées parfois extravagante mais reste une maladie, elle n’a rien à voir avec une forme quelconque de génie.
Que certaines intelligences en soient atteintes, c’est vrai. La réciproques pas forcément.
Je connais beaucoup de bipolaires qui s’en sortent et croyez moi l’aspect mystique de leur anciennes crises les laissent totalement indifférents.

Se restreindre à une approche chimique est curatif mais n’engage que difficilement un processus de guérison qui, à mon avis passe par la reconstruction de soi, au travers de notre réalité, c’est à dire de la relation sociale et avec soi-même. L’amour est
effectivement un élément central. On le trouve dans le couple, la paternité, la
maternité. Le désamour dans les violences, les abus, la toxicomanie. La recherche « d’amour enfui » dans la manie, l’exacerbation, la compulsion, le déficit affectif
dans la dépression, la mélancolie la dés-estime de soi. C’est donc une maladie psychosociale. Il est notable que nos choix de société ont une incidence sur son émergence, le consumérisme notamment et l’isolement des individus pris dans une course matérialiste, valorisant la compétition. La sollicitation quasi perpétuelle de
nos sens, de nos affects.

J’ai vécu l’autre coté puisque ma conjointe n’était pas bipolaire.
Cette maladie est traître parce qu’on ne la sent pas arriver, elle s’installe au gré des tensions, boulots etc…Ma conjointe n’était pas stable mais savait récupérer rapidement sa stabilité, la différence qui marque la maladie est que l’instabilité bipolaire peut évoluer vers une instabilité plus grande. Cela pourrit la vie de tout le monde, avec une incompréhension qui va croissante dans le couple. Jusqu’au clash, situation particulièrement critique pour un bipolaire qui va perdre tous ses repères dans l’aventure.

Il y a beaucoup d’envie dans le regard d’un bipolaire pour atteindre une stabilité mais en même temps cette instabilité est riche si elle n’est pas colorée de souffrance.

Si l’on se contente de stabiliser par médicament la situation n’évoluera pas beaucoup. Il y a un coté castrateur et aplanissant qui est peu tolérable et très mal toléré. Abrutissement, prise de poids, autant de facteurs dé-socialisants et qui brisent l’estime de soi donc le rapport à l’autre.

J’avance donc que la solution est ailleurs, médicamenteuse mais pas uniquement,
avec une réelle intention à la fois de comprendre les mécanismes , particulièrement les déclencheurs.

C’est pourquoi je suis si « chatouilleux  » lorsque l’on présente la bipolarité comme une réalité qui est figée. Mais peut être est ce effectivement de l’optimisme injustifié.

Je suis contre la violence parce que je ne suis pas un animal mais un être raisonnant.
Je pense que la bipolarité sous des formes multiple et les maladies psychiques
(versus mentales) sont des indicateurs de la santé morale d’une société.

Je crois en l’esprit créatif (ou esprit saint, à noter, dans l’Eglise, lui-même créateur) en cela il y a rapprochement  de Dieu, lui même Amour. L’Amour, ou condition de l’âme, aussi appelé Spiri d’où la spiritualité est une dimension capable d’agir sur la matière, laquelle est inerte, stable.

La bipolarité est une forme de spiritualité, son inconvénient est qu’elle est
détachée du plan matériel. Le spirituel, si on le dissocie du matériel ressemble à un oiseux, ou à une taupe.
Soit il s’envole, soit il s’enfonce
Je pense que l’avenir montrera que pour certains esprit il est nécessaire que leur environnement soit amical. Or nous vivons une ère de haine et d’individualisme.
En conséquence, apparaît la bipolarité qui exprime une incapacité à admettre des schémas sociaux agressifs et ultra-matérialistes.

Peut être faudrait-il laisser la société où elle est.
Personnellement je me suis détaché de la connerie générale et je me
moque éperdument d’adhérer ou non au modèle social. J’aime les gens,
la communication mais je ne vois pas pourquoi je devrais supporter la connerie locale.
Je ne suis pas un enseignant, je n’entends convaincre personne, ce mal être que l’on nomme bipolarité est parfois une simple réaction à la bêtise des groupes d’individus qui se disent être la normalité; en effet la normalité n’existe pas, c’est un leurre.
Seule la douleur est signe de mal-être.

Chaque être possède ses différences, moins il y en a et plus il est con.
Le summum est l’imbécile heureux tels les gros vautrés devant leur écran, une bière à la main.

That’s all, vive l’anormalité, vive l’individu, entier et différent, voilà la vrai richesse, le reste n’est qu’illusions et modèle social pour mieux faire consommer. »

Pierrôt


Assumer sa folie, c’est tout

Je suis le premier à écrire qu’il faut accepter son trouble, accueillir qui on est avec patience et espoir…

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Mais je m’interroge sur le sens de cela, où va-t-on par exemple lorsqu’on dit qu’il faut « accepter son trouble » ou même « accepter sa bipolarité »?

Bien que j’ai eu un diagnostique de bipolaire en 2008, je n’accepte pas le terme de malade cependant j’accepte de dire que je traverse des périodes de trouble, ceux là sont plus forts que la norme mais au final, tout le monde un tant soit peu en vie fait face aux turbulences de l’expérience humaine…

Voilà, c’est fou ça! je me perds dans ce genre d’explication, j’avais une énergie, un élan d’écriture qui s’est dissipé dans ces creuses justification. Je voulais tout simplement écrire :

Mais qu’est-ce que j’attends pour vivre?

Je suis en révolte dans ma dépression. J’ai envie de hurler. Je suis un troubadour enchaîné. Le système réussit son coup et perdure dans sa stabilité en culpabilisant les instables et les poussant à se stabiliser.

Comment je peux accepter que je sois instable, accepter ma folie et la faire taire en même temps avec tous les moyens, tout ça pour rester en contact, en communication avec la norme?

Je suis en train de passer à côté de ma vie en essayant de jouer l’équilibriste entre ces 2 camps. J’ai beau méditer, plus je suis lucide, plus je me rends compte de la réalité qui m’entoure. Pas étonnant, que je cultive rapidement des illusions, que je fuis les autres et préfère la folie, je ne suis pas en accord avec cette réalité que la majorité des gens, la norme, accepte et s’épanouisse dedans à coup de consommations, et de plaisirs palliatifs.

Le problème est que j’ai ce désir, ce plan (destin?), ce rôle à jouer pressenti, d’évoluer au sein des autres et non me retirer là où je suis compris, dans ma solitude. Je suis piégé a vivre sans cesse décalé, car je suis différent, bien trop différent pour être sur la même longueur d’onde et pouvoir avoir une communication. Au fond de moi, je sais que ce n’est pas ma place d’être en communication avec l’autre, dés que je vais contre cette nature, je resserre les chaînes qui étouffent le bouffon en moi.

Ma place sociale est celle du clown, celui qui s’exprime et qui émeut par son comportement décalé, spontané, sans prismes. C’est la place que je tenais enfant, dans ma famille, ou en classe, je ne prenais la parole que pour sortir un trait d’humour. J’étais heureux. Cette place, je l’ai perdu. J’ai perdu ma légèreté pour un sérieux lourd. « Accepter sa bipolarité », trop sérieux, « psycho éducation » trop sérieux, « échanges de témoignages entre hypersensibles » trop sérieux, « diriger une association » trop sérieux. Tout ce sérieux me plombe et m’éloigne du clown en moi.

J’ai fait partie d’une troupe de clown, ironie du sort, je n’arrive pas à faire le clown sur scène, mais lorsque je le faisais hors de scène dans le groupe, je perturbais la classe, et je me suis fait gentiment remettre à ma place. Je n’arrive qu’à être en phase avec ma folie, à être moi, lorsque une multitude de facteurs sont là pour mettre en confiance mon clown qui s’exprime brutalement : « Je suis un prophète! » par exemple. Et dans ce monde sérieux, c’est pris au sérieux, du coup je le prends au sérieux, en oubliant que je suis fou que je ne suis pas sérieux, que je n’y crois pas, que seulement ça me met en joie de le proclamer. On appelle ça une crise maniaque… Mais la crise maniaque n’est pas la folie, c’est la résistance mentale à la folie, la peur de la folie, c’est ça la crise maniaque, c’est prendre au sérieux la folie.

Et on prend tout ça au sérieux, et vient l’arsenal thérapeutique pour se soigner. Pitain, on est parti loin…

Et je réfléchis, et j’écris, et je débats sur la bipolarité, le sens dans tout ça, l’hypersensibilité, et ça me rend encore plus sérieux, et plus je mets en oeuvre des moyens qui sont censés me faire accepter qui je suis, me recentrer, plus en réalité je m’éloigne de ma légèreté, et de mon rôle, celui dans lequel je me sens bien : le troubadour, le clown, le bouffon.

O toi qui me connais, qui me vois si sérieux, tu auras du mal à l’admettre.

Diriger l’AHS en attendant un remplaçant, je veux bien, mais L’AHS c’est très sérieux, c’est un mouvement qui fait partie d’un mouvement plus grand de révolution de la société française. Ce mal-être mental de plus en plus grand en France va…

Bref!

Accepter sa bipolarité? Non. Accepter sa folie? oui. Et vivre sa folie. Assumer sa folie. Assumer d’être en décalage. Ne pas résister à sa différence. Ne pas aller contre nature et s’insérer dans un rôle qui n’est pas le sien. Ne pas se taire. Je suis fou et c’est en étant fou que je suis heureux.

Elle est où ma souffrance? Elle est dans ma résistance à ma folie. Tant que je n’accepterai pas et n’assumerai pas à vivre ma folie avec toutes les révolutions qu’elle apportera dans ma vie, pour le meilleur et le pire, je souffrirai et me rassurerai avec ces termes: « bipolaires » hypersensibles »psy »troubles.

Mais qu’est ce que j’attends pour vivre pleinement ma folie?

Et de répondre au sérieux :

« Je m’en fous, je suis fou! »

Patience et Espoir, mon cul!

W sur Instagram, clique ici une fois sur le lien Amazon, ça me permet de manger 😉 et ça mange pas de pain, juste un clic pour toi, merci!

W


Ça part dans tous les sens!

Radio HS ce soir 21h, 23h sur le lien framatalk.org/radiohs. C’est comme une rencontre, mais ouvert à tous sans discrimination géographique. Il suffit d’un micro, ou pas! pour ceux qui veulent juste écouter.

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Ça part dans tous les sens…

Encore un titre racoleur pour appâter le chaland internaute et le coincer dans les filets hypersensibles de mes tragédies-sur-lettres parfois misérables parfois mélancoliques.

Nan, je ne te trompe pas, en réalité ça part bien dans tous les sens! Depuis quelques semaines une subtile motivation me détermine à ce que 2017 soit une année d’envol pour notre chère association des hypersensibles.

Association que je dirige fièrement le torse bombé, au gré de nos dépressions et des autres perturbations dues à notre hypersensibilité. Je ne suis pas le seul à bord, tu me pardonneras ce petit égotrip, je me suis mis à rêver d’être un pirate à la barre d’un navire, dans la peau de Jack Sparrow. Bref, beaucoup mettent la pierre à l’édifice, du cailloux au rocher, et font avancer le projet. Voilà, heuuu… pourquoi je me perds à chaque fois?

Ah oui, ça part dans tous les sens, car je suis déterminé à déployer beaucoup de projets pour l’association cette année (voir en bas de l’article). Du coup, j’ai énormément à faire : mails, organisations rencontres en provinces, siteweb, communication… bref ! j’écris ça mais concrètement c’est pas des choses qui me demandent beaucoup d’effort. C’est le fait de penser aux nouvelles choses pas encore réaliser comme le futur local, les rencontres dans nouvelles villes, et surtout, et c’est ce qui me fait vraiment cogiter à en perdre le sommeil : la Pépinière HS, ou du moins le prochain weekend HS qui servira de préparation à une pépinière HS de un mois dans l’été. Voilà avec ce sujet, j’ai des pensées en boucle notamment sur la vie en collectivité et les règles à poser pour que la vie commune fonctionne bien. Vu qu’il y avait des choses qui marchaient  pas en ce sens les derniers séjoursHS, ça me fait cogiter en boucle. Ca me prend la tête!

Et quand ça se calme sur ce terrain là, je vais penser à l’organisation des événements associatifs via culture du cœur (voir plus bas), et puis je vais rêver au développement de la radioHS en une réelle radio. Surmenage? au bord de mes limites? Peut-être!

Solution : déléguer, c’est ce que j’apprends à faire, pas facile… J’ai quand même dégagé des tâches et responsabilités à investir.

Bref! En fait, c’est très simple, mon problème c’est que j’en veux toujours plus. Lorsque toutes les villes en France auront leurs rencontres, j’irai en Europe, et puis aux Etats Unis (5 millions de bipolaires) et puis ensuite au Japon, ils sont tous hypersensibles là bas! Et lorsque la Radio HS sera en bon et du forme, je lancerai la TV HS. Et tout ça le plus vite possible! Et que tout sois propre, maniaaaac!

C’est comme ça que je suis : un chouïa mégalo. La dessus je ne peux pas agir, je vois la vie en grand, c’est ainsi. Par contre je peux agir sur le « Et tout ça le plus vite possible ».

J’ai déjà eu une dépression en Octobre pour cause d’avoir était trop énergique sur l’association, j’avais trop tiré sur la corde.

Aujourd’hui, grande résolution : je priorise : d’abord les rencontres à Paris et ses événements associatifs ainsi que les rencontres de Janvier à Lyon, Rennes, Strasbourg, tout en terminant le site web pour qu’il soit prêt lors de mon apparition au JT de france3 courant Janvier, c’est à dire le réseau de rencontres et une autre vidéo mais aussi la Radio HS, c’est important, et toujours en priorité mes mails, j’ai beaucoup de retard, haha en fait je priorise rien du tout aaaaaaaaaaaaaaaah! BOOM!!!!!!!!

Nan ça va aller, tout cela est un peu caricaturé (heu), je fais attention. C’est la première fois de ma vie que je suis véritablement dans ce que je dois faire, dans le projet qui me ressemble, alors forcément, je me cherche un peu.

Patience et espoir

W

Rien que la relecture de cet article me prend la tête, faut dire… T’es bien cool d’être arrivé jusqu’ici!

Je te copie ci dessous la dernière newsletter de l’asso qui imagera mes propos et dans le même t’informera!

Bonjour à tous!

et meilleurs vœux pour 2017!

L’Association des HyperSensibles (AHS) n’arrêtent pas de se développer à travers de nombreuses actions au profit des HyperSensibles, lis cette newsletter jusqu’au bout, tu seras certainement intéressé par l’une d’entre elles!

Avant tout, merci aux personnes ayant adhéré à l’association, merci de soutenir ce mouvement naissant, merci de faire exister cet élan qui peut aider tant d’hypersensibles. Des cartes de membres sont (toujours!) en cours de production pour matérialiser votre adhésion.

Voilà un petit récap’ de l’année 2016, et ce que l’association propose en 2017 :

En 2016, l’Association des HyperSensibles, c’était :

– 24 rencontres de partages entre personnes concernées par l’hypersensibilité à Paris

– Premières rencontres à Nancy et à Lyon

– Des événements associatifs pour les membres de l’association : balades, dîners, karaoké, Noël, réveillon

– 3 séjours HS à la campagne dans un gîte en seine et marne

– lancement du forum des hypersensibles, espace d’échange de témoignages

– création de la page facebook de l’association des hypersensibles, des infos tous les jours sur l’hypersensibilité ainsi que la communication des rencontres.  (Aimer la page, c’est un clique gratuit et c’est déjà nous soutenir!

– création de la première page du site web www.association-hypersensibles.fr , la suite du site dans les jours à venir!-

– et cerise sur le gâteau : premier pas de la radioHS avec un rendez vous hebdomadaire le vendredi de 21h à 23h sur le lien : https://framatalk.org/radiohs

Et en 2017, l’AHS, c’est :

l’obtention d’un local à paris, et toujours des rencontres ouvertes à tous, tous les dix jours. La prochaine le samedi 7 janvier de 14h à 19h dans un café à chatelet.

– des événements associatifs proposés par les membres de l’association mais aussi, attention grosse surprise pour l’asso!, grâce à notre partenariat avec culture du coeur.  C’est à dire des invitations (gratuites!) sur un large panel de sorties culturelles : concert, cinéma, théâtre, musée, sports, à Paris mais aussi ailleurs en France. Ces sorties sont réservées aux adhérents à jour de leur cotisation.

– développement des rencontres partout en France :
Je viendrais:

à Lyon le dimanche 22 Janvier,

à Rennes le samedi 28 Janvier,

à Nancy le samedi 11 février,   (d’autres rencontres sont prévus le 7 et 10 janvier par Elise, la référente de l’association à Nancy : lilou.tosi@gmail.com)

à Strasbourg le dimanche 12 février

Mais aussi à Marseille, Bruxelles et autres villes ou un certain nombre de HS se manifestent

En 2017, l’association des hypersensibles , c’est également :

– l’ouverture courant Janvier, attention grosse évolution!, du réseau d’organisation des rencontres entre hs sur le site web. Un outil simple où tous les participants et intéressés pourront être informés et s’inscrire sur les rencontres en France. Voir ci dessous.

– Des séjours HS à la campagne avec en nouveauté, le projet d’expérimenter la pépinière HS (centre de ressourcement pour personnes hypersensibles) sur 1 mois.

– le développement de la Radio HS, avec la diffusion d’émission sur l’hypersensibilité.

– Promotion des œuvres artistiques des membres via une plateforme sur le site de l’association

– Projet de mise en place d’une cellule d’écoute pour les personnes hypersensibles en état de détresse via un numéro mis en place par l’association.

– Conférence en mars sur l’hypersensibilité en partenariat avec Else Marie Bruhner auteure du livre HyperSensible et alors?

Tu veux mettre ta pierre à l’édifice ou même un cailloux, tu veux mettre ta goutte d’eau comme le colibri?

L’association accueille chaleureusement toutes demandes implications ou de participations actives et bénévoles sur une action ou un projet, notamment:

– sur le projet Radio HS
– sur le projet de la conférence en mars
– sur le projet de trouver un local
pour être webmaster du site
–  pour être responsable de la page facebook (communiquer les actions de l’association surtout)
–  pour être référent sur le forum (même mission que facebook)
– pour être responsable de la page « oeuvre artistique sur le site »
– pour être responsable de la com’ en générale!
– être référent de rencontres dans sa ville
– pour être responsable du partenariat avec les autres associations du milieu
– pour aider à l’organisation des séjours HS et au projet Pépinières HS

Voilà une belle délégation!

Ou sinon tu peux juste adhérer, c’est la meilleure manière de montrer ton soutien :

Adhésion à l’association

Vous avez la possibilité d’adhérer à cette association et se faisant participer et soutenir ce beau projet. Mis à part soutenir le développement de l’association, être membre permet de participer aux événements associatifs, en particulier bénéficier aux invitations offerts par culture du coeur, et aux séjours. Les rencontres classiques restantes ouvertes pour tous. Membre classique : 22 euros par an ; membre bienfaiteur : 77 euros ou plus par an. Toutes les autres modalités et infos vous sont données ci-joint.

Annexe : Site d’organisation des rencontres, courant Janvier, le grand changement!

Cela fait deux ans et demi que je communique les rencontres par mails et facebook, cette ère sera bientôt révolu! Je travaille sur une page de notre site web : www.association-hypersensibles.fr exposant une carte de France avec toutes les grandes villes susceptibles de voir naître des rencontres. Cette page centralisera l’organisation des rencontres et l’inscription à celles-ci. Chaque intéressé (membre ou pas de l’asso), sera invité à inscrire son pseudo dans sa ville, pour se rendre compte du nombre d’HS partout en France et impulser des rencontres là où il y en a suffisamment. En attendant de trouver et de former des animateurs de rencontres autre que moi pour les villes de provinces, je me ferai un plaisir de voyager dans la France!

HyperSensiblement,

 


Pour ceux qui souffrent, qui sont HS

Quel automne et quel hiver!

Mon esprit ou plutôt mon âme n’a jamais été aussi en harmonie avec celles d’autres personnes qui me sont chères. Autrement dit : on est paquet de l’assoHS à en avoir chié en cette fin d’année.

J’ai traversé des nuages bien noir, une fois de plus j’ai fait l’expérience que l’enfer se vivait sur Terre. Que l’enfer n’était pas à l’extérieur de nous, malgré des zones très sombres en ce moment sur la planète, mais bien une expérience à vivre à l’intérieur de nous.

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Qu’est-ce que l’enfer à part l’expérience de nos peurs les plus profondes?

Qu’est-ce que l’enfer à part une aventure courageuse de nos âmes dans les coins obscures de nos esprits?

Qu’est-ce que l’enfer à part être perdu, loin de nos repères, loin de la lumière de notre conscience, loin de notre zone de confort?

Qu’est ce que l’enfer à part une période à traverser, un état à accepter à accueillir, une invitation à lâcher prise. Car qu’est ce que l’enfer à part notre mental qui résiste à quelque chose de nouveau qui émerge en nous?

Qu’est que l’enfer à part la lutte qui nous mène à notre paradis perdu?

Bref, ce que je voulais dire au départ avant que je m’exprime comme un pasteur farfelu, c’est que je souhaite fort que toutes ces âmes en souffrance puissent connaître de la douceur dans ce qu’elles traversent. Une musique que O. m’a fait découvrir et qui a le pouvoir de secourir : Love vibration

J’ai beaucoup souffert pour être beau. Haha! Non ce que je veux dire c’est que j’ai du souffrir pour me découvrir, pour trouver la lumière en moi. Je pense que j’ai pas fini de souffrir sur ce chemin de l’éveil. Mais d’un autre côté, je suis persuadé qu’on peut se libérer de nos chaînes, de nos peurs, de nos conditionnements, dans la douceur et l’amour. Même si pour beaucoup, on a pas trouvé ce sentier plus doux, je veux croire que c’est possible.

Le passé n’est pas vérité quand l’avenir est espoir. La souffrance est une étape pour l’humanité. Car le chemin que l’on fait chacun pour Soi et pour les autres, on le fait aussi pour l’Humain de demain.

Nos enfants naîtront dans une clarté plus grande, avec moins d’ombre, et les enfants de nos enfants connaîtront de moins en moins la souffrance.

Je ne croit pas que la souffrance est une condition humaine. La douleur oui, mais pas la souffrance. On ne peut pas vivre une chute, une séparation sans douleur, mais on peut se libérer de la souffrance .

Je veux rassurer de tout cœur ceux qui souffrent en ce moment, ceux qui peinent dans leurs ombres, je connais si bien cet état, je veux leur dire que ce qu’ils vivent est tout à fait normal.

Ce n’est pas de leur faute, cela ne remet en aucun cas en cause leur vitalité, leur pouvoir à être heureux et à rendre heureux.

C’est simplement l’hiver! Rien ne sert de lutter, d’essayer de comprendre, il n’y a qu’à vivre l’inconfort de l’hiver. Rien ne sert de vouloir briller, de vouloir être en forme comme au printemps dernier car il fait nuit et froid. On devrait juste pouvoir se reposer et rester au chaud. Le travail rend ce programme d’hibernation difficile, certes. Mais alors, soyons bienveillant envers nous-même, si on est fatigué, déprimé, c’est normal, surtout pour les hs,  on vit contre-nature!

On aura beau penser, se culpabiliser, réfléchir sur notre état, il n’y a rien que notre mental puisse faire à part nous faire souffrir. Ressentons le froid qui fait dehors, vivons le sensation de chaleur lorsqu’on rentre à l’intérieur. Mangeons, divertissons nous, et attendons le printemps.

Plus tu vis l’hiver tel qu’il est, froid et noir, plus tu vivras le printemps tel qu’il est, un renouveau. Etre ombre dans l’ombre, et lumière dans la lumière.

Pour ceux dans le down, du fond du coeur : patience et espoir.

(Toujours un plaisir de correspondre avec toi : bipohypermaniac@gmail.com)

Aaaah! pour ma part ça faisait longtemps que j’avais pas écrit un article débraillé, ça fait du bien.

J’ai hâte! Demain soir, soirée spéciale : Noël HS à partir de 18h dans un bar parisien avec vous, en grande partie connu grâce à ce blog.

Et puis après la soirée, à minuit exceptionnellement radioHS (rencontre sur les ondes) https://framatalk.org/radiohs, suffit de cliquer sur ce lien et avoir un micro. Plus d’excuses pour ceux qui sont pas de Paris. D’ailleurs en Janvier L’AHS continue de se déployer en France, rencontres à Paris, Nancy, Lyon et une première à Rennes.

Prenez le train HyperSensible en route sur contact@association-hypersensibles.fr

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