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Handicapé social

Annonce : Ma première conférence à l’intention des proches des diagnostiqués de dimanche ce dimanche 2 Décembre à 14h30 au GEM « Étoile Polaire » (Local ARGOS 2001) PAris. Plus d’infos sur l’article : Ma première conférence

Communication. En groupe. Avec les femmes. Avec les codes sociaux, c’est faisable. Ainsi j’ai communiqué, je me suis intégré, j’ai séduit, mais ainsi je n’étais pas moi. Suivre les conventions pour se présenter aux autres, se mettre en lien, obtenir ce que je veux, ça a marché un temps mais à quel prix. L’enfer du passé m’oblige à évoluer avec mes propres  moyens de communications, d’intégration. Affronter la peur de communiquer différemment, de paraître atypique, de blesser par des formules maladroites. C’est l’enjeu. Redevenu seul affectivement, sexuellement, naturellement une force me pousse vers les autres. J’étais bien tranquille sans cette force. Les difficultés passées du couple semblent rassurant comparé a cette épreuve sociale.

Double jeu. Je ne supporte plus d’être en relation avec une personne s’il y a des non-dits des attentes secrètes. Tout ressenti doit être exprimé pour ma part. Assumer alors d’être rejeté, jugé pour ma différence, je le dois.

Sapristi. Etre vrai. Quel est le mal à ça? De quoi j’ai peur? Ce n’est qu’une question d’habitude peut-être. Trouver les bons mots à l’oral, tout se joue là.

Bref. Patience et Espoir.

Ps: ce texte n’est plus d’actualité. Toutes mes parutions sont programmées. Je l’ai écrit hier, cet été ou l’année dernière, ou même demain si tu es assez fou pour croire en mes pouvoirs.

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Faire l’amour. Lol

Sensations étranges. Esclave de certaines émotions. Comment réprimer le désir? Hé bien monsieur, c’est simple, il faut orienter votre énergie sexuelle sur un objet créatif. Vu que les pulsions sexuelles sont des pulsions de reproduction, elles sont donc créatrices. Canaliser l’énergie… Créer des cadres, des canaux quotidiens adaptés à soi. C’est ce qu’on devrait apprendre à l’école. Cela n’intéresserait pas la majorité évidemment puisque la plupart des gens se satisfont des cadres standards déjà existant dans la société.

Aimer. Quelle belle idée encore. Quel beau monde on aurait si ce verbe était conjugué largement. Tout le monde est d’accord sur les bienfaits de l’amour. Ça fait du bien quand on aime et quand on est aimé. Voilà un accord universel. Alors pourquoi il est si rare cet amour? Hé bien, monsieur c’est parce qu’il est difficile d’aimer. Aimer soi ou l’autre il en va de même. On devrait apprendre à aimer à l’école. Que de belles phrases on peut trouver sur l’amour, des citations, des poèmes entiers. On s’en réjouit de les lire de les croire vrai mais elles sont bien souvent très loin de notre réalité. C’est facile de dire « je t’aime » mais que c’est dure dans la réalité d’aimer. Aimer l’autre dans n’importe quelle situation hein, parce que l’aimer quand elle me fait plaisir, c’est un peu facile. Un peu de lucidité ne ferai pas de mal : oui, on a besoin d’amour, oui, je veux t’aimer, mais comme c’est difficile. J’ai besoin de Ton aide. Le Tu peut avoir multiples visages selon nos croyances, bref!

J’aime son corps. Quand il rencontre le mien. C’est la base pour moi. Je ne le pense pas, c’est instinctif. Ce n’est pas une question de valeurs, ou de visions de l’amour, c’est au delà de la raison. Vois comment la peur me pousse à me justifier. Bouh! Possessif, parfois jaloux, j’assume et j’emmerde les conceptions bien pensantes des relations. J’ai des cris d’expressions parfois, comme ça, qui sorte de nulle part. Un côté obscur qui tente sa chance pour se montrer. Trouver un peu de lumière. Se voir représenter par des mots à l’écran. Et exister à tes yeux. Libéré de mes peurs, il ne connaîtra pas ton jugement. Qui n’est pas visible ici d’ailleurs. Ton côté bienveillant règne en ces lieux. Peut-être que la sincérité, la fragilité attise la compréhension et la gentillesse. Et oser inspire le respect. Egotrip.

A l’heure de la communication par vidéos, je te laisse après seulement 400 mots, je ne voudrais pas te fatiguer de trop. Je rime avec mauvaise Foi, c’est parce que mon inspiration s’arrête là.

L’amour c’est beau. Aimer c’est plus compliqué.

PS : T’aime ça? Rdv tous les mardis et vendredis à 22:22 pour une nouvel article. Engagement jusqu’à Noël. Avec cadeau à l’arrivée.

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Le Jeu démarre dans 8 jours.

De liens en liens : 1  2  3  4  5  6  7


Humeur phénoménale

« Ça déborde » je pourrais dire, mais c’est pas tout à fait juste. Car là où c’est compliqué, justement, c’est que tout cela est contenu…

Pas encore dans le ciel mais en moi c’est déjà le début du printemps. Une vie intense se réveille, une puissante énergie s’anime. Je la sens au niveau du bassin. Mais c’est trop rapide, trop fort! Les envies reviennent mais elles sont beaucoup trop démesurées par rapport aux moyens que j’ai pour les réaliser. J’ai pris la décision d’écrire mais quel exercice difficile tant les mots sont faibles, tant mon champ lexical est restreint.

Le problème est assez concret en fait : j’ai un désir brusque et brutal d’interaction sociale alors que je n’ai pas de vie sociale quotidienne qui me permettrait de diffuser l’énergie dans mes rapports avec les autres, ou qui, au contraire, me stimulerait davantage, je sais pas… Je suis dans une situation où je suis seul à mon bureau, devant mon pc pour la plupart du temps dans la journée, à devoir contenir intérieurement cette énergie à défaut de la canaliser.

Si elle est si intense, c’est probablement que l’énergie sexuelle est mêlée à tout cela. Depuis quelques jours, pour survivre cette envie phénoménale de vivre, mon mental me propose automatiquement l’option « couche avec une nana » comme si c’était la seule voie possible pour canaliser cette intensité que je qualifierai de rouge vif, localisé dans le bas ventre. Mais cela est la réponse animale, instinctive, de survie par la reproduction. Pourtant je suis un humain et j’aimerai tant pouvoir utiliser ce feu pour créer et me rapprocher d’une attitude plus proche du divin que du félin.

Bien que je sois entouré de pas mal de nanas grâce aux rencontres de l’association. Ce qui rend la chose encore plus frustrante. Et ô que j’ai du mal à dealer avec la frustration. Je suis resté l’enfant impulsif qui veut tout et maintenant! Mais je ne veux pas céder au code de déontologie que je me suis fixé en tant que Président. Dans mon tribunal de grande instance logé aux creux de mon cerveau, j’ai la hantise d’être jugé comme une personne qui abuse de la fragilité des hypersensibles.

Tout ça pour dire que je suis submergé par cette révolution printanière du parti DVDV (désir vif de vivre) qui applique une politique extrême dans mes humeurs .

Bien sûr, je pourrais aller à la piscine ou autre activités sportives, mais non, c’est plus fort que moi je suis paralysé à me perdre à chercher le moyen humain de canaliser l’animal. A défaut je suis scotché sur un site de rencontres pour célibataires exigeants. Bah oui, il y a une semaine, avant ce torrent dont j’ai bien du mal à définir, je restais dans ma logique de faire des rencontres sérieuses et constructives. Et maintenant que j’ai payé 60 euros impulsivement, je me retrouve dans un site où tout le monde est posé sagement à discuter avec des jours d’intervalles entre chaque message, alors que moi je boue dans une impatience et une envie d’en découdre.

Et j’en viens au pire, tout ce que j’ai dit là c’est de la torture et du fantasme cérébrale, car quand je suis en face d’une femme, il m’est impossible d’être entreprenant, ce qui est d’autant plus frustrant quand j’apprends après coup qu’elle partageait mon envie. Alors je contiens, par retenu, par peur de déranger, par trop de respect qui du coup n’est plus du respect mais juste un fichu barrage.

La masturbation? pffff (soupir)

Un exemple concret du bordel. Après une après midi à phaser devant mon pc entre autres, à proposer à des gens de sortir (des femmes évidemment vu le besoin d’une présence féminine) j’ai enfin eu l’occasion d’en voir une avec qui jusqu’ici il n’y avait pas d’ambiguïté, que je considère comme une nouvelle amie. Mais dans mon état tumultueux, tout se mélange et automatiquement des intentions nouvelles se greffent sur cette énergie chaude intérieure. Dans l’optique de notre rencontre, les pensées se bousculent, l’animal veut du sexe, l’humain le réprimande et culpabilise direct car je sais que ce n’est pas le but de notre relation et qu’au delà de ça je dois respecter son envie d’amitié. Cette envie est aussi la mienne sauf qu’elle est ensevelie sous la jungle passagère.

Et voilà ce qui arrive à chaque fois dans cette situation:  dès que j’arrive et entre en contact avec la personne, les fantasmes et tout le bordel s’éclipsent derrière la réalité du moment : je suis en face d’une personne qui n’a pas les mêmes envies, qui à son état d’esprit qui lui est propre. Et grâce à mon hypersensibilité qui priorise ce que ressent la personne aux dépends de l’écoute de mes ressentis, je ne vais avoir aucun comportement inapproprié et je vais profiter du moment tel qu’il est, aussi chaste soit-il.

Et finalement : rien de sexuel, que de l’amical mais, et c’est le point le plus important, ça me fait du bien! Car c’est un rapport humain dont j’ai envie à l’origine, même si l’intensité du désir m’entraîne à avoir des intentions plus animales avant.

D’ailleurs l’ex-pression qui a produit cet article est une petite victoire ; l’écriture a permis une circulation. Et enfin, une surdose de crêpes ce soir m’a bien alourdi et ramené vers la Terre.

Voilà, voilà!

Bon, je voudrai préciser que cet article n’a pas été facile à écrire et qu’il n’est pas un pur reflet de mon état actuel, mon expression étant trop limitée pour décrire ce phénomène.

Aussi, si des personnes qui me connaissent ressentent une certaine confusion après la lecture de ce texte très intime, attention aux sur-interprétations et je préfère que vous me contactiez pour éclaircir certain points, ce serai très pénible pour moi que cet article endommage notre relation amicale. (bipohypermaniac@gmail.com)

 

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Envie d’aimer, envie de jouer!

En écoutant les chansons de Lala Land qui puent le printemps.

Parce que ça y est, chez moi le printemps a commencé. Je fais les frais des premiers bourgeons. Un renouveau opère. Un nouvel élan qui se fait connaître au fond de moi et qui met en lumière quelque chose que j’avais oublié. Une douceur, un morceau de bonheur. Ça se résume seulement à une dégustation de 5 minutes, assis sur un banc du parc des Buttes Chaumont dans cet avant goût de printemps de mercredi soir dernier, mais l’important est que je me souviens que cette graine aux saveurs d’éveil existe toujours. Et grâce au surplus de lumière à venir, je garde bon espoir que lorsque le printemps extérieur viendra, mon être aura déjà retrouvé un large éventail de ses couleurs vertes, jaunes et bleues.

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C’est bien beau tout ça, mais ce renouveau, cet élan de vie qui souffle en moi fait vent d’envies qui ne sont pas simples à gérer.

Lorsque cette envie de vivre revient, que fais-tu? J’avoue n’avoir pas trop préparé le terrain. Bien sûr, je continue les activités qui m’ont conduis jusque ici, en gros : l’association des hypersensibles. Mais ce qui est propre à ce renouveau, c’est l’envie de nouveau justement! Voilà et là je suis seul chez moi 9 jours sur 10 à devoir contenir cet élan.

Bon, il y a deux envies qui me travaillent. Les femmes et le jeu. Comme quoi, je peux être un homme très « basique », moi qui me trouve si complexe. Les femmes et le jeu étant des plaisirs ancestraux des hommes, non? M’enfin, pour ma part c’est pas aussi simple que ça, tu t’en douteras, ça ne peux jamais être simple, c’est ça le problème!

En ce qui concerne le jeu. Déjà il ne s’agit plus de poker, j’ai soigné cette addiction depuis plusieurs années. Oui parce que j’ai traversé à peu près toutes les addictions que l’on peut rencontrer dans notre société (si saine!). Et je les ai a peu près toutes soignées, c’était pas gagné : le poker, le cannabis, l’alcool, le sexe, avec le temps et beaucoup de tempêtes, je maîtrise la consommation de ces choses-là. J’entends une voix qui me dit « mais le sexe, c’est pas une addiction, le sexe c’est trop géniaaal! ».

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Je parle des pulsions sexuelles qui me poussaient à avoir certains rapports avec certaines femmes que je n’aurai pas eu si je ne m’étais pas laissé embarqué par des élans d’excitation proche de l’animal. En soi, je ne faisais rien de mal mais j’ai passé des lendemains à regretter avec douleurs et à culpabiliser. Ça c’était au début de la vingtaine, après ça c’est un peu calmé, j’arrivais à gérer les pulsions dans le sens de ne pas faire des rencontres sous leurs impulsions. Mais alors c’était par messages et par skype que je succombais à cet animal sexuel en moi qui revenait par périodes et ça m’a causé quand même pas mal de problèmes. Et puis il y a quelques années j’ai lu un bouquin sur la tantra. Cette nouvelle approche de la sexualité et le temps font qu’aujourd’hui je maîtrise beaucoup mieux ma sexualité. C’est pas quelque chose que j’écris beaucoup, mais mon énergie sexuelle est une des choses en moi qui m’a donné le plus de travail. Merci à notre merveilleuse société, qui sur ce point encore, est criminelle. Et je pèse mes mots pour une fois! Bref aujourd’hui, il m’arrive encore parfois, dans un pic d’énergie sexuel, d’envoyer un petit message un peu relou à une ex, mais rien de très culpabilisant.

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Tout ça pour dire que le sexe, c’est pas une mince affaire, et le fait qu’il y ait un gros tabou, ça n’arrange rien. Ma seule certitude sur le sexe c’est que dans notre société, en réalité, on ne sait rien sur l’énergie sexuelle.

Bon voilà c’était une grosse digression… mais c’est important parce que… Ta gueule! Ok, j’en étais où…

Ah oui les addictions. Ben du coup, aujourd’hui il ne me reste que le tabac vraiment. J’ai arrêté depuis longtemps le cannabis, et je bois parfois du rouge mais qu’en mangeant! Donc si tu veux m’inviter à boire un verre de rouge, si je t’invite à dîner à la place, ce n’est que pour pouvoir le boire, ce verre de rouge!

Le tabac et encore un peu le jeu. Si ce n’est pas sous la forme du poker, il a réapparu sous la forme des paris sportifs.

C’est comme si cet élan vital qui renaît intensément remontait en moi des envies pas encore tout à fait réglées. Donc cette envie est réapparue la semaine dernière et j’ai parié 60 euros depuis (j’ai fait gagné mon frère 30 euros pour ma défense). Haha! c’est ridicule comparé aux milliers d’euros que j’ai perdu avec le poker autrefois, mais c’est pas tant la somme qui m’inquiète que le processus sous-jascent. Le but n’étant pas de s’interdire une envie mais de pouvoir l’assouvir sans se mettre en danger soi (oui parce que en général ce n’est pas l’autre mais moi que je mets en danger) comme j’ai pu le faire avec le poker (du coup ça fait longtemps que je n’y joue plus). Que le jeu reste un jeu. Que la recherche d’exaltation soit orientée vers autre chose. Bon, finalement je peux dire qu’aujourd’hui j’ai passé le moment compliqué, et que je parie sur un autre domaine : le relationnel. Finalement si il y a bien quelque chose de sure où l’on peut placer toute son énergie c’est dans la relation à l’autre. Le problème c’est que je suis bien meilleur au poker que dans la relation à l’autre, surtout quand elle devient amoureuse.

Parce qu’il m’a fallu 1000 mots pour en arriver à parler de l’envie la plus forte en ce moment et qui s’intensifie plus mon printemps bourgeonne : les femmes. Mais en particulier : la femme. Contrairement au passé, j’ai envie de construire une relation avec une femme, fini les autres types de relation. Je veux m’engager dans quelque chose de profond, sincère, épanouissant, d’avenir, de projets. Haha! Si j’avais cru que j’écrirai cela il y a quelques temps, je me serai pendu.

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Voilà mon envie. Et du coup, que faire de cette envie? Jusqu’ici je me suis dit, pas de **********, je veux rencontrer ma femme dans la vraie vie, on vaut mieux qu’un site de rencontres. Le problème c’est que ma vie sociale se résume à une sortie sur Paris tous les 10 jours et que cette sortie ainsi que ma vie sociale dans sa globalité dépendent des rencontres que j’organise avec l’association des hypersensibles (prochaine samedi 25 février d’ailleurs). Et dans ces rencontres, mon intention d’origine n’est pas de sortir avec les participantes. Ça se pourrait en réalité, mais non il y a quelque chose qui me gêne. D’ailleurs sur 3 ans de rencontres, je n’ai jamais eu de réelles relations avec une nana connue par ce biais là. Tout ça pour dire, que j’ai cette envie de tourner la page d’une nouvelle relation…

…de voir le nouveau visage de la femme que je poursuis depuis que j’ai l’âge d’aimer.

Oui c’est comme ça que je vois les choses. Mais c’est pas le sujet. Aujourd’hui j’ai mis le pied dans un site de rencontres pour célibataires exigeants, « un pied » car il y a une sélection à l’entrée, c’est fou ça : un site de rencontres franc-maçon.

Pffffffffff Brefffffffffffff

Envie de jouer, envie d’aimer, voilà ce qui résume ce que j’ai envie depuis toujours en fait.

Allez, je vais être sympa, je vais chercher des images pour aérer ce pavé.

J’aime toujours correspondre avec toi sinon aussi : bipohypermaniac@gmail.com

Le printemps arrive!

Patience et espoir

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2 clics très intéressant : https://www.association-hypersensibles.fr/

fb  :  associationhypersensible

 


Acteur de ma vie plutôt qu’acteur de cinéma

Un article de plus pour laviedunbipolaire, le nom de mon blog me tracasse de plus en plus. Cela commence à faire pas mal de temps que le mot « bipolaire » ne sonne plus juste dans ma tête, et qu’il n’est plus dans mes pensées au quotidien. Je préfère l’étiquette « hypersensible ». Mais « bipolaire » est le titre de ce blog qui m’est si cher et cela me pose un problème d’authenticité. M’enfin! J’espère seulement que, comme moi, tu t’intéresses à ce qui se cache derrière ce mot, et que si tu as été diagnostiqué, tu te libéreras de cette étiquette, et ça vaut pour toutes autres étiquettes d’ailleurs.

Je suis en vacances depuis ma représentation de théâtre de la semaine passée. Cette première a mis fin à de longues semaines de répétitions chargées en pression. D’où l’article sous pression. Je suis libre de mon temps jusqu’au 12 juillet, ensuite je pars en tournée avec ce même spectacle dans le sud. Et ce sera ma dernière tournée!

Pendant ce dernier mois, quelque chose de phénoménale est arrivé. Mon envie profondément ancrée depuis mon plus jeune âge d’être un star a été satisfaite!! Je n’ai plus ce truc en moi qui veut absolument être reconnu par tous pour être en paix. C’est parti! pfff quelle libération! J’ai compris que je ne voulais pas être un acteur de cinéma mais avoir un vrai rôle dans ma vie. Etant donné que je suis plus proche de moi-même, que je sens être à ma place, dans mon rôle, je n’ai plus tellement envie de jouer des rôles sur scène, même si j’ai eu plaisir à être applaudi, faut pas mentir!

Donc voilà, je n’ai pas le projet d’aller plus loin dans ce métier, d’ailleurs je n’ai pas le projet d’avoir un métier prochainement. En septembre, je serai en colocation avec des amis en banlieue avec aucune activités sur la capitale, Paris c’est fini! Je passerai mon temps à méditer, écrire, rencontrer d’autres hypersensibles, développer l’association, approcher un peu plus de la pépinière HS, tu sais la grande ferme à la campagne qui accueillera une communauté d’HyperSensible, ce n’est pas un rêve, c’est un projet! Bref voilà quelques lignes directrices pour le futur pour rassurer mes proches et mon ego mais en secret, j’essaie de vivre que le moment présent, d’être connecter à l’instant qui arrive, accueillir le nouveau à chaque secondes, et pour cela le mental doit être hors de contrôle, effacé, et toutes les projections avec. Let it be

J’ai eu le besoin de rencontrer des nouvelles nanas aussi, comme je te l’ai dit récemment, d’où mon inscription sur adopteunmec, étant donnée que je n’ai plus du tout l’envie de traîner dans des bars où toutes vies nocturnes. Plus je me couche tôt, mieux je me porte! Alors je prends des rendez vous dans ce supermarché atypique avec des femmes le plus tôt dans la journée possible! J’en ai rencontré deux, une avec qui il y a eu entente intellectuelle et feeling, je la revois bientôt. Et une autre qui mérite que je saute de paragraphes!

Je ne savais pas, avant qu’elle me le dise à notre rendez-vous, mais on se connaissait! Elle a dû me dire d’où parce que ça tête ne me disait rien. Hé ben, on s’était rencontré dans une clinique psy en 2010! Belle coïncidence. Sur internet ce qui m’avait plu en elle c’était qu’elle était ouverte au tantra. D’ailleurs nous l’avons pratiqué durant 3 heures chez elle. Mais bon, il n’y a pas eu de feeling plus que cela, et je suis parti plus bouleversé d’avoir remué le passé qu’autres choses. Cela dit, c’est une nana à la personnalité hyper sensible assez incroyable!

Ces deux rencontres m’ont permis de me rendre compte que je suis allé sur ce site plus à la recherche d’une partenaire de tantra, qu’autres choses. Mais les rencontres faites m’ont montré que s’il n’y avait pas de traces en moi d’un départ de sentiments, la rencontre aussi tantrique soit-elle ne suffira. Et dans le sens inverse, je n’ai pas envie d’entamer une relation avec une femme insensible à la spiritualité. Non, c’est pas compliqué! Quelque part là cette envie, ce manque, qui brûlait en moi, il y a deux semaines, a été satisfait. J’ai encore des rencontres à venir, mais je les aborde avec beaucoup moins d’attentes que c’est deux premières! Et en plus, je suis même sur le point d’en annuler une, une grande première pour moi, la preuve que j’apprends de plus en plus à m’écouter, que je ne fonce plus tête baissé dans le tas, façon de parler évidemment.

Je suis pas loin d’être bien avec moi-même sans avoir ce manque affectif qui revient sans cesse à l’attaque, et ça c’est bon!!

Ah oui, j’ai beaucoup parlé du Tantra. Ce terme est peut être exotique à tes yeux. C’est pas très compliqué, c’est la spiritualité par la sexualité, ça a révolutionné mon rapport au sexe et à la femme. Je ne vais pas te faire un exposé ici, je te laisse te renseigner, je te dirai juste que ça n’a rien d’une pratique « perchée » mais quelque chose de simplissime qui repose sur le lâcher prise et la circulation de l’énergie sexuelle grâce à une très grande importance de la respiration. Je te fais remarquer que je me suis inscrit sur adopteunmec aussi pour éviter de me tourner vers mes lectrices et ensuite de culpabiliser d’avoir fait quelque chose de « mal », à développer à la prochaine consultation… Oui, tu es mon psy!

Voilà je pense avoir fait le tour du domaine et pieds nus, gage de sincérité!

Je suis en vacances au passage, j’ai donc encore plus de temps pour correspondre avec toi : bipohypermaniac@gmail.com

Patience et espoir

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SEXE

Haha! je t’ai attrapé avec ce titre hypnotique.

Je pense parfois écrire sur le désir. Par manque de confiance de justesse dans les mots employés, je me réserve. Désir d’ailleurs qui me surprend toujours avec ses flots d’émotions me dépassant souvent encore et à l’origine de quelques souffrances. Je me connais plus qu’hier mais j’ai encore tant à maîtriser de ma personnalité car oui, je veux être maître de moi-même. Parce qu’il faut se découvrir, se  connaître et se maîtriser avant de pouvoir approcher le « lâcher-prise », qui n’est pas simple du tout malgré ce que l’on pourrait penser, à lire les multitudes de petits ouvrages de développement personnel qui surf sur un besoin grandissant de la population à revenir vers « l’être ».

C’est l’énergie sexuelle qui me demande le plus de travail de maîtrise. J’exprime très peu cette partie de moi par pudeur, certainement, mais surtout parce que j’ai peur de mal m’exprimer et du coup mal me faire comprendre, ce qui est ma plus grande hantise. Même si le maître mot de ce blog est la sincérité, je m’auto-censure sur certains aspects de ma vie, j’en ferai certainement un article, ça m’intéresse.

L’énergie sexuelle provient de notre origine animale. Mais là où les animaux s’en servent naturellement pour se reproduire avant tout, l’humain à le potentiel de la sublimer pour tendre vers le divin. Croyances personnelles que tu peux retrouver en grande partie dans le Tantra; très très intéressant!

Comme le reste chez moi, en bon hypersensible, cette énergie est intense. Mais aussi très variable. Deux paramètres qui rendent la maîtrise difficile. Cette énergie varie certainement avec les saisons comme les animaux, mais chez moi c’est pas non plus tellement relié. Bon, c’est vrai, que le soleil et tout ce qui l’engendre dans notre culture provoque un certain pétillement.

Tu vois comme je tourne autour du pot. Ce n’est pas un sujet facile pour moi car je manque de distance, de certitudes, de maturité. Dans un sens, ma jeunesse est loin d’être terminée. D’ailleurs, la quête intense de soi prolonge la jeunesse.

Comme toute énergie, il faut la canaliser et l’exprimer d’une manière socialement convenable pour bien la vivre et adopter des comportements les plus en phase avec soi-même. J’en ai regretté des actes  commis sous l’influence de « pulsions sexuelles »! Bon, pas de viol non plus. Cela va au delà d’un mauvais choix de partenaires et d’un emmêlement avec des sentiments amoureux (ça peut vite créer des situations infernales). Cette forte énergie, ce désir de vie jaillissant, je l’ai beaucoup noyé dans la drogue, l’alcool, la consommation de sites de rencontres à l’excès, le jeu aussi, comme une parade. Par défaut de pouvoir être un tant soit peu maître et canaliser cette énergie vers la création ( c’est là où l’homme se détache de l’animal et tend vers le divin) ou dans le développement de relations harmonieuses.

Aujourd’hui, j’en ai fini avec les vices dont je parle au-dessus et me bats plus loyalement avec cette énergie qui peut être mon ennemie lorsqu’elle est trop intense et m’embarque dans des crises maniaques. Je suis à des années lumières de qui j’étais à 20 ans, mais j’ai encore le reste de ma vie à apprendre, d’expériences en expériences. Loin d’être un geek, je trouve plutôt juste l’image des personnages dans les jeux vidéos qui « s’upgrade » et développe leurs pouvoirs infiniment. Oui, en fait, c’est même pas une image!

Voilà pourquoi c’est difficile pour moi de parler de sexe. Car c’est le plus grand point faible de notre culture, de notre éducation et finalement on en sait pas grand chose à part que cette énergie provoque l’excitation sexuelle, un mécanisme encore très automatique chez moi même si je sais que l’énergie sexuelle peut faire bien d’autres choses et produire des miracles aussi merveilleux que celui de créer la vie.

A développer.

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Amour, Sexe, Amitié

A chaque fois que je rencontre une nouvelle femme, je ne peux pas m’empêcher de me demander si c’est elle, la femme de ma vie.

– Salut, je m’appelle Clara, enchanté…

Je me présente aussi, mais je pense en plus, en la regardant vaguement dans les yeux : est-ce que c’est elle? Bon, jusqu’ici la réponse a toujours été négative. Je suis persuadé que l’amour arrivera quand je m’y attendrai le moins, mais le problème c’est qu’à chaque mini occasion, je me pose cette question avant même qu’une quelconque énergie puisse s’amplifier.

Ensuite, une réaction que je qualifierai de bipolaire (bizarrement!) se produit. Cette réaction se produit après coup lorsque je suis rentré chez moi et suis seul, le soir avant de me coucher. Je précise car cela a toute son importance. Même si je n’ai pas rencontré la femme de ma vie, j’ai passé un moment avec une femme, un moment de sociabilité, de rupture de solitude, un moment de reconnaissance, un moment de vie, et cela ne me laisse pas indifférent. Je dirai même que ça fait naître une graine en moi. Graine que je vais cultiver maladroitement chez moi, lorsque je reviens à la solitude.

Donc, ce qui se déroule souvent, depuis ces derniers mois en tout cas, c’est que mon envie d’amour non maîtrisé, incontrôlé va s’emparer de cette rencontre pour assouvir un manque d’affection. A l’instant de la rencontre ce manque se traduit par la recherche d’un amour idéal et rentré chez moi il se bascule en une pulsion sexuelle (voilà c’était ça le côté bipolaire). Et mon esprit alambiqué profite de cette nouvelle connaissance, devenue la proie dans mon fantasme du soir. Il est même parfois difficile de s’en libérer, j’ai envie et mon mental cherche toute les possibilités et toutes les stratégies pour assouvir cette envie. Ces pulsions ont essentiellement lieu le soir quand je suis seul chez moi. Le lendemain, après une nuit compliquée, je n’ai plus envie de sexe, la pulsion est partie. Mais comme souvent, j’ai préparé un plan lors de ma pulsion pour la revoir et arriver à mes fins. Quand la rencontre se reproduit, je ne suis plus dans le même état d’esprit et je me contente souvent d’un moment amical. Car dans l’amitié il y a de l’amour et autant de réconfort, mais va expliquer ça à mes démons de minuit!!

Bref, exemple:

Il y a quelques temps, j’ai rencontré une jeune femme. Rha ! entre écrire « fille » ou « jeune femme » c’est un grand dilemme, je suis plus à l’aise avec « fille » mais y paraît que « jeune femme », c’est plus respectueux. Bon, j’ai rencontré une fille (pardon!) lors d’une soirée. Clara. Premier regard : « Est ce la femme de ma vie? » Rencontre, présentation : « Non ». Echange : on s’entend bien, un lien amical naît, pas de séduction ou alors séduction dont je ne suis pas conscient. La Femme, étant un concept dont toute ma vie ne suffira pas pour le comprendre. J’aime les femmes et je suis un homme. Je précise parce qu’un lecteur n’avait pas vu a priori de quel sexe j’étais. Sur le moment, dans l’échange, je n’ai pas d’envie sexuelle envers Clara. Il y a des cas, certaines que je trouve séduisantes même si elles ne sont pas l’amour de ma vie, à une heure avancée de la soirée, où une attirance corporelle existe, cela à l’instant où je discute avec elles. Mais généralement non. Alors je passe une bonne soirée, une bonne dose de sociabilité, de rupture de solitude et tout cela en toute amitié me convient parfaitement, sur le moment!

Après, je rentre chez moi et une énergie plus chaude plus sensuelle monte et cette Clara qui s’est ouverte à moi simplement devient l’objet de ma pulsion. C’est donc en décalage que je vais lui faire savoir, par un texto tardif, mes envies. Par soucis de sincérité, évidemment. Dans mon monde (pour ne pas dire psychose) tout est possible, même s’il est tard et qu’elle est sans doute fatiguée, on se retrouvera le soir même ou dans les jours à venir au pire, et là… Dès le moment où je la revois, le simple fait d’être en bonne compagnie va suffire pour calmer mon manque d’affection, je n’ai plus l’envie pulsionnelle de reposer ma tête sur ses seins. Une discussion d’esprit à esprit me suffit. Mais tôt ou tard, le soir solitaire reviendra.

Bon, j’ai essayé de te partager ici un aspect plutôt tortueux de moi même, dont je n’ai pas encore totalement conscience… Dur d’être précis. C’est comme décrire avec des mots la disposition d’un jeu de Mikado éclaté.

Suffit!

A bientôt,

Vive le printemps, la fin de beaucoup de dépressions approche!

🙂

W.


A maux ouverts

L’introspection réside à plonger en soi et ouvrir une vieille malle regorgeant de trésors tortueux de notre histoire. Tant de nœuds à déliés.

Hé bien moi, je vais parler de moi pour changer, ma malle est ouverte et cela fait deux ans que j’ai les mains qui fouille dans les souvenirs. Je découvre des objets qui sont les sujets de mes souffrances, mes démons. Je trouve une construction en légo, un grand palais royal. En réalité ce n’est qu’une représentation de mon égo qui s’est constitué de milles pièces. Il y a toutes sortes de couleurs, de formes et de matériaux. Un joyeux bordel enfoui au fond de moi. Pas étonnant que je sois victime d’un trouble psychique avec cette chambre intime qui n’attend que d’être rangée. Encore faut-il la trouver, cette pièce en soi, et encore faut-il avoir le courage d’y entrer et affronter ses démons, ses maux cachés dans cette malle personnelle.

Où j’en suis dans la découverte de ma malle, dans le rangement de ma chambre intime…

Mon activité principale, qui me donne bien du fil à retordre, est de déconstruire pièce par pièce la construction en l(ego). Des petits maux de toutes sortes provenant des méfaits de notre société, ou simplement de mon éducation. Je pense ici à mes sentiments de :

– supériorité : Je suis meilleur, je suis plus beau, je suis plus intelligent que tout le monde. Accessoirement, je suis Dieu…

– mégalomanie :  Je suis persuadé que je suis voué à un grand Destin, je vais accomplir de grandes choses…

– besoin de reconnaissance : Je veux être reconnu à ma juste valeur, c’est à dire par le plus grand nombre…

– égocentrisme : J’aime profondément l’humain mais je n’aime rien plus que je n’aime moi…

– dépendance affective : J’ai besoin de sentir l’amour d’une femme pour me sentir bien et ne pas être dans un vide affectif difficile à vivre.

Le nœud compliqué à dénoué qui est la « dépendance affective » est la pièce maîtresse de cette construction mentale. Elle a pour origine ma petite enfance et la relation avec ma mère, j’en ai pas terminé!

Je te précise que cette liste est non exhaustive évidemment, je ne veux pas non plus m’autoflageller  sur la place publique.

Ce que je liste ici est assez représentatif de ce qui me pose soucis et ce que je travail. Le plus difficile est fait : j’en ai conscience et je veux en découdre!

Oui, déconstruire car ces choses là ne sont absolument pas innées mais absolument acquis depuis le jour de  ma naissance. Je me suis nourris de tel convictions et systèmes de fonctionnement, avec subtilité je peux alors les vomir.

Il y a aussi des phénomènes qui me troublent que je n’ai pas encore conscience et d’autres dont j’en suis conscient mais que je n’assume pas complètement. La dimension sexuelle à une place importante dans le trouble psychique néanmoins, tu as peut être remarqué qu’aucun de mes articles traitent de sexe. C’est parce que je suis très prude à ce sujet, c’est sûrement dû à l’éducation catholique que j’ai eu. J’ai longtemps culpabilisé – oh la culpabilité! – des pulsions sexuelles que j’ai pu avoir. Plus j’enfoui une dimension de ma personnalité plus elle agit sans que je puisse la maîtriser. Je subis, de là vient une souffrance. Enfin! c’est un univers très large qui agit toujours dans les crises maniaques et selon les humeurs. Là depuis l’expérience amoureuse douloureuse de Noël, je suis en recherche d’une relation sexuelle. Tu me diras que c’est fluctuations sont les mêmes pour tout le monde. Certes, sauf que ça a plus d’impact pour moi, je crois…

Bref, je m’enlise…

Je te souhaite une très bonne semaine, à mercredi sur Skype pour ceux qui veulent!

W.


Quand l’HP devient un hôtel

Mon nouveau blog à cette adresse http://etrelapaix.wordpress.com/

 

C’était en 2009 à la sortie de ma deuxième hospitalisation à l’asile Théophile Roussel (A l’asile chez Théophile Roussel). Délivré de cet enfer, je suis entré dans la maison de repos Bellevue de Meudon afin de continuer de me soigner dans un environnement plus agréable que les murs et le personnel de Théophile.

J’étais redescendu de mon délire ( Maniac Story saison 2) mais une certaine euphorie demeurait. C’est un projet de création d’entreprise qui a été l’élément principal de la cause de cette deuxième crise maniaque. Le passage à l’asile n’avait pas effacé ma volonté de créer cette entreprise  Stars in Arts. Le confort de l’hôpital de Meudon m’a aidé à me redonner confiance sur ce projet. Peut-être un peu trop…

Je garde un souvenir très agréable de mon séjour à la maison de Bellevue. J’avais une chambre tout confort, un grand lit, une salle de bain, une télévision, bref une chambre d’hôtel avec une terrasse privée dans laquelle je recevais chaque jours des amis. Poker, playstation et tennis de table avec mes potes occupaientune bonne partie de mes journées.

Tu t’en doutes, il y a eu aussi des rencontres :

– la jeune patiente de 20 ans styliste de formation et dépressive qui me donna l’idée de créer une ligne de vêtement rattachée à Stars in Arts .

– Adriana, l’amie de la styliste. Lors d’une après midi ensoleillée sur ma terrasse, entouré de mes amis, je parlais de mes croyances, de Dieu, des anges, du Soleil. Un discours un peu perché… et là, Adriana, que je n’avais jamais vu de ma vie, se pointe sur ma terrasse et me donne sans raisos une carte du tarot sur laquelle est dessinée un grand soleil. Une coïncidence troublante vu que j’étais déjà up et conscient que j’ai rayonnais comme un Soleil… Adriana était donc un ange qui me maintint sur la longueur d’ondes des anges pendant plusieurs semaines. La nuit suivante de notre rencontre, elle revint dans l’hôpital. Je ne sais plus quelle passage elle avait trouvé pour se faufiler de la rue jusqu’à ma chambre m’enfin, je me souviens bien par contre qu’elle se faufila jusque dans mon lit. Il y a pire comme hospitalisation…

– Charlotte, la patiente du dessus. Elle avait dix ans de plus que les précédentes et souffraient d’une sorte de cirrhose qui avait atteint son psychisme. Elle était généreuse, très généreuse. Elle se disait la fille du numéro deux d’Areva. Une relation intense nous lia plusieurs semaines après notre sortie de Bellevue. C’était la belle vie. J’étais alors un ange entretenu par une âme généreuse. Elle m’offrait des cigarettes, restaurants, taxis, voyage et même un tatouage. Elle me maintenait dans un rêve en me disant qu’elle connaissait des célébrités et qu’elle me ferait rencontrer Charlotte Gainsbourg que j’apprécie particulièrement. Pendant presque deux mois je l’ai cru aveuglé par tout son argent jusqu’au jour où je mis en doute sa parole… Je me suis rendu compte que c’était une mythomane. Elle le vécu très mal et se transforma en une femme démoniaque. Dés lors, elle m’envoya des messages de haine et m’assura qu’elle obtiendrait facilement le licenciement de mon père grâce à ses relations.

Je coupai donc toutes relations avec elle et Adriana, je revins à la réalité et tournai la page…

A bientôt,

W.


Maniac Story-ep12 : Amourettes

Un soir, N. et moi nous nous promenions dans le petit centre ville. Il devait être 22 heures et il n’y avait personne. Les soirées précédentes nous avions beaucoup bougé hors de la ville où nous logions. Ce soir là, aucune vadrouille n’était prévu, cependant, j’étais toujours en recherche d’actions. Je voulais des sensations, que quelque chose se passe… Surprise! Deux jeunes filles étaient assises sur un banc en face de l’office du tourisme. Pour moi, elles aussi étaient dans l’attente de quelque chose qui pourrait animer leur soirée. Cette chose, ce devait être moi. Armé de la magie de l’hypomanie je les abordai sans mal. Un quart d’heure plus tard nous étions tout les quatre sur une plage à partager une bouteille dans la nuit bretonne. Une demie heure plus tard, deux couples s’étaient formés. Séparés d’une dizaine de mètres, N. et moi profitions alors de ce plaisir qui, souvent, alimente l’hypomanie. Je veux parler ici du plaisir sexuelle. La soirée était parfaite. En fait, tout ce que j’entreprenais durant ces vacances réussissait. Tout contact humain était facile. Je dominais toutes situations. Ces deux jeunes filles s’étaient laissée prendre par mon aura de séduction. En réalité, elles et N. profitaient de mon état d’esprit, de l’ambiance que je créé malgré moi. Tout était simple et plaisant.

On les retrouva le lendemain et à l’abri dans les rochers, chacun dans son coin, on se laissa encore aller dans les plaisirs de la chaire. Ce n’est pas m’avancer que ces ébats resteront gravés dans la mémoire de chacun de nous quatre. Le dernier soir, on entrepris même de s’immiscer avec nos demoiselles tard dans la maison familiale pour profiter d’un bon lit pour clore notre semaine en beauté. Malgré une stratégie ficelée afin de ne pas se faire prendre, au moment où la mienne devait sortir de ma chambre (collée à celle de mes parents), ma mère était là. J’ai eu beau mettre ma main sur la bouche de ma partenaire lors de notre affaire, ma mère avait dû entendre ou plutôt avait dû avoir une certaine intuition. Ça doit être le moment le plus embarrassant que j’ai vécu pour l’instant. Où était N.? Il était avec la sienne dans le jardin profitant des étoiles sur une couverture qu’on leur avait jeté par la fenêtre de ma chambre. Bref, tout ça pour dire que cette relation aussi éphémère qu’intense n’était qu’un produit dérivé de cette douce montée maniaque.

Voilà, pendant une semaine, N. et moi avons profité à fond de cet élan qui nous paraissait anodin. Ni ma famille, ni personne s’est alertée sur mon comportement. Ce n’est pas de leur faute, c’est en réalité très difficile de déceler une période d’hypomanie et même presque impossible quand il s’agit d’un bipolaire en début de carrière.

Après la Bretagne, il restait un mois de vacances à passer chez moi dans la banlieue ouest parisienne. Très avenant, j’ait fait des nouvelles rencontres qui m’ont rendu très confiant. Très confiant j’ai entrepris des projets qui ont commencé à me faire délirer.

A suivre.

Episodes précédents : Maniac Story-ep11 : Season 2

Saison précédente : Maniac Story-ep01 : Je t’aime à la folie

A bientôt,

W.