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Impression Dépression Diversion

Je voudrais écrire « dépression » simplement mais ce que je vis n’a rien d’une maladie ou alors ce serait la condition humaine qui est une maladie? Je ne suis pas d’humeur à jouer sur les mots mais les mots sont importants car les mots qu’on pense conditionne notre état. « La tristesse est la résistance à quelque chose de nouveau » écrit R.M Rilke. Ce n’est pas ce que je vis qui est noir mais c’est ma manière d’accueillir ce nouveau qui me pèse. C’est ma façon de percevoir la vie qui n’est pas adaptée à ces nouveaux jours.

Voilà comment on peut vivre difficilement l’amour de quelqu’un, et harmonieusement la perte d’un être cher. C’est une question de perception. Alors je pourrais remettre tout en question, douter là où avant je me réjouissais. Ce n’est pas la vie qui a des couleurs définis : ça c’est rouge, ça c’est bleu, ça c’est noir… Une chose peut être vécue d’une infinité de manières différentes. Tout dépend du regard que l’on a au moment où l’on vit cette chose, tout est relatif à notre perception, à notre humeur du moment, à notre énergie. Voilà pourquoi je fouille au fond de mon être, pour trouver la paix. En moi. Car tout dépend de moi. C’est là que ça se passe. C’est de là que j’apprécie ou non l’extérieur. C’est de là que je crée.

Alors chercher la paix ou la créer. Existe-t-elle en moi ou dois-je l’inventer? Comme j’ai inventé mon monde ici. Créer la paix. Ou alors la recréer, ça fais déjà moins prétentieux. J’y avais jamais pensé, comme tout le reste d’ailleurs, je voulais parler de mon état en  » dépression  » au départ, mais je me laisse aller au jeu du clavier libre, et je me fous, désolé, de si tu vas comprendre ou pas. Je viens ici m’exprimer et non communiquer.

Comment on fait pour créer la paix? On se fout la paix? Pas loin, je dirai qu’on est en paix lorsqu’on parvient à vivre hors de soi. Hors de moi. Quoi qu’il m’arrive, rien ne s’accroche, tout glisse, me transperce. De l’air à la place de l’ego, et la vie qui continue est vent, et moi comme l’arbuste, j’accueille sans bouger.

Tout ça pour dire que pour se relever vite d’une dépression, il ne faut pas mettre des mots, il ne faut pas penser. Accueillir ce repos forcé sans le juger. Car le mental est en retard, le système d’exploitation est dépassé, il ne peut pas interpréter justement le présent. Le corps a besoin de ce repos pour se mettre à jour. Il n’y a rien à penser. Le mental doit être hors-je, le temps que l’énergie revienne. Diversion

C’est de cet état que j’écris. Car, étant dans le vif du sujet, je veux prouver de mon expérience que l’espoir est possible là où les pensées malades veulent nous dire l’inverse, que tout est noir, etc. Mais voilà le problème au fond, c’est qu’automatiquement on s’identifie à nos pensées, alors si nos pensées sont malades on dit qu’on est malade. Hé non non non! On peut choisir nos pensées, on peut même créer nos pensées, créer des pensées paisibles, c’est peut être un bon début pour se créer la paix.

Patience et Espoir

W


Je veux l’équilibre

energie-crise-maniaque-bipolaire-hypersensible-anormale-extra-terrestre-x-men-trouble-depression-equilibre-instable-psychique-guerir-vivre-avec

Un article par jour jusqu’à la fin de mon exile, ça continue :

Je cherche mon équilibre. J’ai toujours été dans cet optique mais depuis que j’en ai conscience, le chemin est moins chaotique. Voilà le travail de ma vie : être en équilibre.

Pourquoi est-ce un travail pour moi alors que la majorité des gens n’ont pas besoin de se soucier de leur équilibre ou même conscientiser la chose? Je pense que le système en place permet à cette majorité d’être stable et de vivre sans trop se poser de questions. Eux, sont la norme. Et moi? un être hypersensible anormal puisque le système en place ne suffit pas à mon équilibre. Pourquoi suis-je anormal et ai-je besoin de travailler personnellement à mon équilibre?

Parce que j’ai accès à une énergie illimitée. J’ai accès à une intensité beaucoup trop ingérable par rapport aux outils proposés par le système (traitements, thérapies, etc. ne sont pas suffisants). C’est cette intensité qui a explosé lors des périodes dites « crises maniaques » et qui a engendré des dépressions. Cette énergie phénoménale, cette intensité m’ont amené à souffrir terriblement, mais cela est parfaitement logique. D’où l’immense travail d’équilibre à effectuer pour canaliser, ancrer, gérer, ralentir, cette énergie.

Globalement, l’Homme cherche l’énergie, pour l’exploiter et en tirer des richesses matérielles, à l’extérieur. Il creuse, creuse plus profond, invente, maîtrise la nature, la science et ensuite fait circuler, étire des câbles sous les océans pour commercialiser ces richesses.

Bref, autour de moi je les vois, tous ces Hommes, dans cette quête effrénée de toujours plus d’énergie, de vitesses à l’extérieur de lui-même, pendant que moi, petit être en quête d’équilibre, j’explore avec ma lampe de poche Espoir et ma carte Patience un minerai sans fond intérieur.

J’ai abandonné pour le moment la 4G sur mon portable pour me concentrer sur le travail de ma 22G morcelée dans les parties obscures de mon esprit. Pourquoi 22? Oh, tu sais pourquoi ! (22h22 voyons!).

Certes c’est une énergie illimitée qui me fait vivre parfois des sensations aériennes au parfum de pouvoir divin. Vu de l’extérieur, ce serait considéré comme de la magie ou de la folie religieuse. L’accès est illimité, c’est ce qui fait que dans le passé quand je n’étais pas préparé à autant d’intensité, de pouvoir de création, cela m’a rendu fou. Mais moi je suis limité. La condition humaine a ses limites. C’est ce que j’essaie de clarifier ces derniers temps, mes limites. Pour continuer à vibrer selon mes capacités à vibrer, en restant connecté au sol. Cette énergie, cette force, il faut que je contrôle son flux, parce que lorsque je me crois trop fort, je décolle et ensuite je chute. La maîtrise de la force…

Voilà, voilà et sinon tu sais quoi!? Mon premier bouquin est en vente ici : BoD la vie d’un bipolaire le livre.

Ah oui, j’allai oublié : ce soir c’est Radio HS à partir de 21h, la rencontre en ligne entre hypersensibles, c’est trop coool!

Et puis parce qu’il faut du lien : 1   2   3   4   5    6   7

W

 


Mon premier bouquin est réel!

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La vie d’un bipolaire, le livre.

Hé ben voilà, cela fait 3 ans que je traîne ce projet… Je m’abstiendrai pour le moment de commentaires sur tous les ressentis  qui me traversent : joie, peur du jugement, dégoût, etc. et je resterai sur un ton informatif :

Mon premier livre est disponible!

Actuellement sur le site de l’imprimeur : https://www.bod.fr/livre/w-w/la-vie-dun-bipolaire/.html

Et bientôt commandable en librairie.

Le prix? 22,22 euros évidemment!   Et 50 % des droits d’auteur reversés à l’Association des Hypersensibles, naturellement!

PS : 20 jours que je suis sur mon île, l’expérience est très riche. Seul hic, j’ai bien du mal à allier pour le moment le vent, la mer, les solitudes particulières que je vis ici avec l’activité sur Internet.

Mais j’écris, j’écris beaucoup.

Et je reviendrai vite ici pour partager les vents contraires qui me traversent notamment avec la venue de ce fichu bouquin!

Ces dix dernières années, je ne compte plus le nombre de projets inachevés. Ce livre, c’est la première fois que j’ai concrétisé dans la matière un rêve qui semblait bien loin à l’époque. Qu’est ce qui a fait que je l’ai terminé ce projet? Je pense que j’y ai cru, et lorsqu’il n’avançait pas, je continuais d’y croire même s’il n’y avait pas de raisons extérieurs d’y croire. Haha, je suis en train de m’auto interviewer là… Bref!

Tout ça pour te dire, pour tes projets, tes désirs, nos rêves : il suffit d’y croire, avec

Patience et Espoir.

W


La souffrance mentale a encore tué

« Personnellement je me suis détaché de la connerie générale et je me moque éperdument d’adhérer ou non au modèle social ».

tiré d’un des nombreux commentaires que Pierrôt à écrit sur mon blog.

C’est la première personne avec qui j’ai été en contact qui se suicide.
La souffrance mentale a tué une nouvelle fois. Je ne peux m’empêcher de penser à notre société qui a une part de responsabilité dans toutes ces disparitions de personnes ayant eu un diagnostique psy.
Bref, je ravale ma colère, je vous retranscrit ci-dessous une compilation des nombreux commentaires que Pierrôt a publié sur mon blog. Mon modeste geste en sa mémoire. Que son âme repose en paix.

W

Introduction de son ex-femme

Pierrot a mis fin à ses jours le 29/12/2016 avec son fusil de chasse… les dernières vidéos qu’il avait regardée sur youtube et derniers articles consultés sur le web concernaient la procédure qu’il a suivie avec son fusil de chasse chargé d’une cartouche pour sanglier…

La police a osé me dire qu’il n’avait pas souffert…

La souffrance psychique est invisible c’est vrai…

Sa compagne qui était en déplacement n’arrivant pas à le joindre, a appelé la Police qui s’est rendue chez lui et l’a trouvé mort dans son jardin…

Il avait été hospitalisé d’office en Juillet, sorti fin septembre, il y retournait pour
injection d’abilify jusque début décembre.

Nous n’avons trouvé aucun écrit expliquant son geste… Souffrance
intolérablement invisible semble-t-il.

Les obsèques ont eu lieu le 13 janvier, il est enterré dans le caveau
familial avec ses parents et grands parents paternels. Il était le 4e fils de ce mariage d’amour entre une ukrainienne et un français, qui s’étaient rencontrés sur un camp de travail pendant la guerre.

La dernière fois que j’ai essayé de communiquer avec lui c’était la veille de la fête des pères en juin 2016, mais ce fut un échec supplémentaire pour moi de communication avec le père de ma fille, et ex mari, le seul mari et homme avec qui j’ai vécu près
de 11 années.

J’ai encore beaucoup de colère contre le corps médical, de tristesse de n’avoir pas écouté mon intuition et de retenter une communication avec lui depuis octobre…

Je peux lui parler maintenant en regardant les étoiles ou en allant au
cimetière… je n’ai plus peur de sa réaction… mais j’ai tant de peine.

Sirène.

Compil’ de commentaires de Pierrôt sur mon blog entre le 05/11/2014 et le 21/07/2015 :

inspire-blog-bipolaire-vivre-avec-hypersensible-association-souffrance-mentale-psy-suicide

« Je pense que W parle de la solitude d’un bipolaire dont les aspirations sont hors du commun, d’où le désire de croiser des routes animées des mêmes aspirations.

Je voudrais simplement souligner que le terme bipolaire a été mis en place pour permettre une approche globale des troubles de l’humeur, notamment par l’octroi de fonds aux laboratoires de recherche, il ne s’agit donc pas qu’un confort syntaxique ou de « mode ».
Je pense que la terminologie des mots »du psychiatre » relève d’étude spécifiques et se limite au champs d’action concerné. Ainsi, dire que la psychose est présente ou non
dans la bipolarité relève de professionnel. En l’occurrence si la symptomatologie de la psychose est présente, au plan clinique, le bipolaire n’est pas psychotique. Pour l’aspect de l’intégration la référence sociale reste le travail, ainsi on peut vivre correctement sa bipolarité sans pour autant travailler, mais dans
une intégration limitée. Ce qui est curieux c’est que l’on s’aperçoit que l’intégration sociale est un facteur de « réalisation » c’est à dire qu’il permet au bipolaire, à la fois de s’identifier personnellement et de relativiser une approche trop égocentrique de sa maladie, dont il fait sa seule raison d’exister.

Il n’y pas de gène à être handicapé, c’est seulement une posture d’acceptation de la différence . Vois tu la normalité prône l’homogénéité, ce qui est un leurre, le handicap n’est qu’une réalité différente.

Il ne faut pas entrer dans la posture de l’oiseau blessé qui nourrit une forme de mégalomanie, mais rester serein: la bipolarité revêt des formes d’expressions variées parfois extravagante mais reste une maladie, elle n’a rien à voir avec une forme quelconque de génie.
Que certaines intelligences en soient atteintes, c’est vrai. La réciproques pas forcément.
Je connais beaucoup de bipolaires qui s’en sortent et croyez moi l’aspect mystique de leur anciennes crises les laissent totalement indifférents.

Se restreindre à une approche chimique est curatif mais n’engage que difficilement un processus de guérison qui, à mon avis passe par la reconstruction de soi, au travers de notre réalité, c’est à dire de la relation sociale et avec soi-même. L’amour est
effectivement un élément central. On le trouve dans le couple, la paternité, la
maternité. Le désamour dans les violences, les abus, la toxicomanie. La recherche « d’amour enfui » dans la manie, l’exacerbation, la compulsion, le déficit affectif
dans la dépression, la mélancolie la dés-estime de soi. C’est donc une maladie psychosociale. Il est notable que nos choix de société ont une incidence sur son émergence, le consumérisme notamment et l’isolement des individus pris dans une course matérialiste, valorisant la compétition. La sollicitation quasi perpétuelle de
nos sens, de nos affects.

J’ai vécu l’autre coté puisque ma conjointe n’était pas bipolaire.
Cette maladie est traître parce qu’on ne la sent pas arriver, elle s’installe au gré des tensions, boulots etc…Ma conjointe n’était pas stable mais savait récupérer rapidement sa stabilité, la différence qui marque la maladie est que l’instabilité bipolaire peut évoluer vers une instabilité plus grande. Cela pourrit la vie de tout le monde, avec une incompréhension qui va croissante dans le couple. Jusqu’au clash, situation particulièrement critique pour un bipolaire qui va perdre tous ses repères dans l’aventure.

Il y a beaucoup d’envie dans le regard d’un bipolaire pour atteindre une stabilité mais en même temps cette instabilité est riche si elle n’est pas colorée de souffrance.

Si l’on se contente de stabiliser par médicament la situation n’évoluera pas beaucoup. Il y a un coté castrateur et aplanissant qui est peu tolérable et très mal toléré. Abrutissement, prise de poids, autant de facteurs dé-socialisants et qui brisent l’estime de soi donc le rapport à l’autre.

J’avance donc que la solution est ailleurs, médicamenteuse mais pas uniquement,
avec une réelle intention à la fois de comprendre les mécanismes , particulièrement les déclencheurs.

C’est pourquoi je suis si « chatouilleux  » lorsque l’on présente la bipolarité comme une réalité qui est figée. Mais peut être est ce effectivement de l’optimisme injustifié.

Je suis contre la violence parce que je ne suis pas un animal mais un être raisonnant.
Je pense que la bipolarité sous des formes multiple et les maladies psychiques
(versus mentales) sont des indicateurs de la santé morale d’une société.

Je crois en l’esprit créatif (ou esprit saint, à noter, dans l’Eglise, lui-même créateur) en cela il y a rapprochement  de Dieu, lui même Amour. L’Amour, ou condition de l’âme, aussi appelé Spiri d’où la spiritualité est une dimension capable d’agir sur la matière, laquelle est inerte, stable.

La bipolarité est une forme de spiritualité, son inconvénient est qu’elle est
détachée du plan matériel. Le spirituel, si on le dissocie du matériel ressemble à un oiseux, ou à une taupe.
Soit il s’envole, soit il s’enfonce
Je pense que l’avenir montrera que pour certains esprit il est nécessaire que leur environnement soit amical. Or nous vivons une ère de haine et d’individualisme.
En conséquence, apparaît la bipolarité qui exprime une incapacité à admettre des schémas sociaux agressifs et ultra-matérialistes.

Peut être faudrait-il laisser la société où elle est.
Personnellement je me suis détaché de la connerie générale et je me
moque éperdument d’adhérer ou non au modèle social. J’aime les gens,
la communication mais je ne vois pas pourquoi je devrais supporter la connerie locale.
Je ne suis pas un enseignant, je n’entends convaincre personne, ce mal être que l’on nomme bipolarité est parfois une simple réaction à la bêtise des groupes d’individus qui se disent être la normalité; en effet la normalité n’existe pas, c’est un leurre.
Seule la douleur est signe de mal-être.

Chaque être possède ses différences, moins il y en a et plus il est con.
Le summum est l’imbécile heureux tels les gros vautrés devant leur écran, une bière à la main.

That’s all, vive l’anormalité, vive l’individu, entier et différent, voilà la vrai richesse, le reste n’est qu’illusions et modèle social pour mieux faire consommer. »

Pierrôt


Assumer sa folie, c’est tout

Je suis le premier à écrire qu’il faut accepter son trouble, accueillir qui on est avec patience et espoir…

attention-love-bouffon-bipolaire-vivre-avec-symptome-fou-folie-psy-psychiatrie-crise-maniaque-accepter-trouble-depression

Mais je m’interroge sur le sens de cela, où va-t-on par exemple lorsqu’on dit qu’il faut « accepter son trouble » ou même « accepter sa bipolarité »?

Bien que j’ai eu un diagnostique de bipolaire en 2008, je n’accepte pas le terme de malade cependant j’accepte de dire que je traverse des périodes de trouble, ceux là sont plus forts que la norme mais au final, tout le monde un tant soit peu en vie fait face aux turbulences de l’expérience humaine…

Voilà, c’est fou ça! je me perds dans ce genre d’explication, j’avais une énergie, un élan d’écriture qui s’est dissipé dans ces creuses justification. Je voulais tout simplement écrire :

Mais qu’est-ce que j’attends pour vivre?

Je suis en révolte dans ma dépression. J’ai envie de hurler. Je suis un troubadour enchaîné. Le système réussit son coup et perdure dans sa stabilité en culpabilisant les instables et les poussant à se stabiliser.

Comment je peux accepter que je sois instable, accepter ma folie et la faire taire en même temps avec tous les moyens, tout ça pour rester en contact, en communication avec la norme?

Je suis en train de passer à côté de ma vie en essayant de jouer l’équilibriste entre ces 2 camps. J’ai beau méditer, plus je suis lucide, plus je me rends compte de la réalité qui m’entoure. Pas étonnant, que je cultive rapidement des illusions, que je fuis les autres et préfère la folie, je ne suis pas en accord avec cette réalité que la majorité des gens, la norme, accepte et s’épanouisse dedans à coup de consommations, et de plaisirs palliatifs.

Le problème est que j’ai ce désir, ce plan (destin?), ce rôle à jouer pressenti, d’évoluer au sein des autres et non me retirer là où je suis compris, dans ma solitude. Je suis piégé a vivre sans cesse décalé, car je suis différent, bien trop différent pour être sur la même longueur d’onde et pouvoir avoir une communication. Au fond de moi, je sais que ce n’est pas ma place d’être en communication avec l’autre, dés que je vais contre cette nature, je resserre les chaînes qui étouffent le bouffon en moi.

Ma place sociale est celle du clown, celui qui s’exprime et qui émeut par son comportement décalé, spontané, sans prismes. C’est la place que je tenais enfant, dans ma famille, ou en classe, je ne prenais la parole que pour sortir un trait d’humour. J’étais heureux. Cette place, je l’ai perdu. J’ai perdu ma légèreté pour un sérieux lourd. « Accepter sa bipolarité », trop sérieux, « psycho éducation » trop sérieux, « échanges de témoignages entre hypersensibles » trop sérieux, « diriger une association » trop sérieux. Tout ce sérieux me plombe et m’éloigne du clown en moi.

J’ai fait partie d’une troupe de clown, ironie du sort, je n’arrive pas à faire le clown sur scène, mais lorsque je le faisais hors de scène dans le groupe, je perturbais la classe, et je me suis fait gentiment remettre à ma place. Je n’arrive qu’à être en phase avec ma folie, à être moi, lorsque une multitude de facteurs sont là pour mettre en confiance mon clown qui s’exprime brutalement : « Je suis un prophète! » par exemple. Et dans ce monde sérieux, c’est pris au sérieux, du coup je le prends au sérieux, en oubliant que je suis fou que je ne suis pas sérieux, que je n’y crois pas, que seulement ça me met en joie de le proclamer. On appelle ça une crise maniaque… Mais la crise maniaque n’est pas la folie, c’est la résistance mentale à la folie, la peur de la folie, c’est ça la crise maniaque, c’est prendre au sérieux la folie.

Et on prend tout ça au sérieux, et vient l’arsenal thérapeutique pour se soigner. Pitain, on est parti loin…

Et je réfléchis, et j’écris, et je débats sur la bipolarité, le sens dans tout ça, l’hypersensibilité, et ça me rend encore plus sérieux, et plus je mets en oeuvre des moyens qui sont censés me faire accepter qui je suis, me recentrer, plus en réalité je m’éloigne de ma légèreté, et de mon rôle, celui dans lequel je me sens bien : le troubadour, le clown, le bouffon.

O toi qui me connais, qui me vois si sérieux, tu auras du mal à l’admettre.

Diriger l’AHS en attendant un remplaçant, je veux bien, mais L’AHS c’est très sérieux, c’est un mouvement qui fait partie d’un mouvement plus grand de révolution de la société française. Ce mal-être mental de plus en plus grand en France va…

Bref!

Accepter sa bipolarité? Non. Accepter sa folie? oui. Et vivre sa folie. Assumer sa folie. Assumer d’être en décalage. Ne pas résister à sa différence. Ne pas aller contre nature et s’insérer dans un rôle qui n’est pas le sien. Ne pas se taire. Je suis fou et c’est en étant fou que je suis heureux.

Elle est où ma souffrance? Elle est dans ma résistance à ma folie. Tant que je n’accepterai pas et n’assumerai pas à vivre ma folie avec toutes les révolutions qu’elle apportera dans ma vie, pour le meilleur et le pire, je souffrirai et me rassurerai avec ces termes: « bipolaires » hypersensibles »psy »troubles.

Mais qu’est ce que j’attends pour vivre pleinement ma folie?

Et de répondre au sérieux :

« Je m’en fous, je suis fou! »

Patience et Espoir, mon cul!

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W


Dépression en direct

Je viens canaliser ma lourdeur. Ma joie de vivre masquée par un voile de plomb. Métaphore à la con. Mettre une image sur l’article… pff non.

Ce n’est pas tant que j’ai quelque chose de plus mais plutôt qu’il me manque… J’ai un manque profond. J’ai envie de l’écrire, ce manque affectif racine de mon hypersensibilité, terreau de mes projets mégalo, douleur célibataire.

Mais comment décrire un manque essentiel.

Ce sont les liens affectifs avec les autres qui me portent. Le lien amoureux plus que tout. Le lien amical aussi, mais rare sont mes amis qui comblent ce manque. J’ai beaucoup de camarades hs, j’ai beaucoup de lien qui vont bien quand je vais bien, ce n’est pas la même chose. Lorsque je vis ce manque, je m’isole et attend un autre plus spécial, j’en reviens à ma femme et attends qu’elle revienne avec un nouveau visage.

Et ça me plombe d’écrire ça, car je sens déjà quelques lecteurs qui m’ont connu interpréter ça.

Cet article, comme aucun autre, n’est pas un message à quiconque ni un appel à l’aide, c’est juste une expression déjà satisfaite. Une photo d’un état que je traverse là mais lorsque ces mots seront sous tes yeux, il sera parti. Tout n’est que mouvement dans ma vie, peu reste figée, une humeur en chasse une autre parfois même à l’heure. Alors ce texte ne m’appartient plus, s’il fait écho en toi, je n’y suis pour rien. C’est juste un miroir éphémère, une rencontre.

Je suis un handicapé de la relation à l’autre. Alors lorsque la relation devient affective, cet handicap devient chaotique.

Au quotidien, quelque soit l’autre, je ne sais communiquer avec lui. En sa présence, je ne sais comment exprimer conventionnellement (pour être compris) tout ce que j’aurai à lui dire. C’est comme si la communication entre nous deux était une petite porte alors que j’aurai besoin d’abattre le mur entier pour faire part de ce que j’ai à  lui dire.

« nous deux », ce nous est imaginaire, il ne représente personne de ma vie en particulier, et toutes en même temps. Ca me fait chier de préciser mais depuis que ce blog n’est plus tout à fait anonyme depuis les rencontres organisées depuis 2014, plusieurs personnes ont été blessées. Ce qui complique encore plus ma relation à l’autre.

La tête lourde dans mes mains. Tout est compliqué lorsqu’il manque cette sécurité affective. J’ai besoin de toi, âme sœur reviens dans ma vie avec un énième nouveau visage. Un nouveau test, une nouvelle chance.

La lourdeur. Pourtant c’était bien ce weekend, au delà de toutes attentes. Mais en quelques heures les couleurs changent. Quand tu auras réagi, je ne saurai quoi te répondre, car les couleurs auront encore changé.

J’ai du mal à communiquer avec l’autre, quelque soit l’autre. Tu vois je recommence à l’écrire car je n’y arrive pas. C’est l’envie de m’exprimer sur le rapport à l’autre frustrée par l’incapacité à trouver les mots qui… Je résiste, je sais, je ne devrais pas, je devrais juste me laisser au repos, mais les pensées émergent et essaient de comprendre, de lutter, et je résiste… J’ai envie de me réapproprier mes pensées, apprivoiser ma pensée, je sens que c’est la suite de mon aventure, me construire une pensée, une arme pour contrer les vents trop forts pour les autres corps. Mais, je ne sais que penser de moi, de la vie… alors je relâche très vite le gouvernail de mon mental et laisse tout mon être voguer d’est en ouest, de haut en bas.

Même ce mouvement qui me pousse à me soulager ici, me peine. Cette dépendance, les conséquences pour ceux qui comprennent pas ce double-moi.

La sincérité est à exprimer mais pas à communiquer.

Patience et Espoir

Ps : le symptôme le plus révélateur de mes dépressions :

je me connecte dix fois par jours sur facebook…
C’est dire…

W

 


Après la tension, la détention

Après la tension, la détention

Autrement dit, quand je n’ai pas maîtrisé la haute vague, je plonge ensuite dans les profondeurs. Autrement dit, quand je me suis trop fatigué, je suis coincé ensuite dans un repos trop dense dans lequel je suis paralysé et le peu d’énergie à mon actif se disperse dans les doutes et les peurs.

Je sors de trois jours de détention, de cette prison qu’on appelle dépression. Dépression étrange car j’ai eu des moments de grande activité. J’étais tout de même lié avec mes doutes récurrents sur l’association, l’angoisse qui précède ce weekend de rencontres à Rennes. Anxieux devant le nombre incertain de participants, particulièrement pour la rencontre de dimanche que j’ai rajouté à l’arrache, vu que je prends un train de retour dimanche soir. J’ai peur de me retrouver dans la même situation qu’à Lyon, dans cette attente solitaire avant le retour. Même si je sais très bien que cela se passera tout autrement, et même bien car le weekend dernier était particulièrement intense avec une rencontre le samedi à Paris avant l’aller retour à Lyon. La déception d’être trois personnes dimanche m’a tendu aussi, alors que malgré ce petit nombre la rencontre c’est très bien passé, et des liens plus étroits se sont créés. Maladroit dans la communication par mail de la rencontre à Rennes, une potentielle participante m’a livré que j’étais inquiétant et se demandait si je ne dissimulais pas une secte. Des petites choses comme ça qui touchent d’autant plus quand on est au creux de la vague. M’enfin!

Ce que j’ai appris dans tout ça, c’est que j’ai fait pas mal de mauvais choix en termes d’organisations, de planifications et de communications des rencontres. Et plus le mouvement prend de l’ampleur plus j’ai du mal à gérer tout ça. Voilà pourquoi, l’association des hypersensibles va recruter un coordinateur ou coordinatrice bénévole pour structurer tout ça. Voilà un petit bout de la fiche de poste que je dévoile en premier lieu ici (à la source de l’asso) :

Rôle :
1) Structurer les actions diverses déjà existantes (rencontres, événements associatifs,
communications) ;
2) Mettre en oeuvre les décisions du Bureau et favoriser le développement de l’association dans le
respect du projet associatif ;
3) Mettre en place les moyens nécessaires à la réalisation des diverses actions et activités.

D’ailleurs je voulais remercier l’autre de donner un coup de main efficace sur les écritures administratives de l’asso ainsi que dans la recherche d’un local, ça me fait du bien.

A part ça, ça y est j’ai signé la location d’une maison pour un mois en mars sur une île bretonne, un exil nécessaire, expérimental. Un mois seul où j’ai le désir d’écrire un livre ou en tout cas des pages d’humeurs qui seront dédiés à ce qui me traversera durant ce séjour. Impossible de savoir donc aujourd’hui ce qui en sortira, même si je me doute bien que ce sera des écritures torturées comme je sais le faire .

Enfin bref voici un article qui relève du domaine de « l’échange d’informations », comme dirait l’autre, rien de très intéressant, donc.

Ps: j’utilise depuis quelques articles l’appellation « l’autre » dés qu’il s’agit de citer une personne qui partage un bout de ma vie. Nulle offense.

Ça suffit.

Patience et espoir, avec une pensée pleine d’amour et d’empathie pour ceux qui n’ont pas l’envie de vivre. Ça leur fera sûrement une belle jambe, m’enfin je suis touché par leur état et je pense particulièrement à elle.

Patience et espoir

W

 


Etre amoureux

Etre amoureux… Ce titre est insupportable. Cette formule est traître. Elle véhicule du plaisir, de l’excitation, du rêve, de l’affection. Je ne suis pas à l’aise avec cet état. Depuis 5 jours il m’a procuré 5% de bien être pour 95 % de chaos. Et pourtant au plus profond de moi je ne veux pas le quitter.

Cette écriture est impossible, mon visage est fermé, je ne comprends pas ce qu’il se passe. Les mots qui avaient un sens avant pour moi, ne sont pas habilités pour décrire ce présent. Et mes tentatives de pensée et d’écriture me font souffrir. Amoureux, c’est l’amour, l’amour c’est le cœur, alors pourquoi mes tripes sont saisies, pressées, tordues. J.M Rilke me chuchotte à l’oreille : « la souffrance n’est que la résistance à quelque chose de nouveau ». Je ne devrais rien écrire de plus, et tâcher de ne pas résister. C’est plus fort que moi. La pression monte, je dois bien l’évacuer, survivre.

Chaque mot que j’écris trahis ce que je ressens, tu comprends ça? Le passé ne peut comprendre le présent. « On ne peut pas faire du nouveau avec l’ancien » écrit Deepak Choppra.

Etre amoureux m’énerve, ce n’est pas dans mes cordes. Et la facilité de l’Autre avec ça m’agace encore plus. Je ne suis plus dans mes batailles passées, dans mes peurs de l’abandon, dans mes attentes, dans mes projections et tout cet attirail d’images mentales qui me faisait souffrir. Non là, c’est pas dans la tête, c’est d’abord dans les boyaux, c’est dans la chair, c’est une force, une pression. Mes méditations ont l’effet du Colibri.

C’est la première fois que je respire autant et que j’explore mon être durant un article. Qu’est-qui est là? Impossible de l’écrire putain, les mots qui viennent interpréteront le phénomène avec le champ lexical de la souffrance. Alors que celui qui convient est celui du domaine du nouveau. Mais comment écrire le nouveau puisqu’il n’est pas connu. Oh il doit y avoir tant d’imposteur chez les personnes qui prétendent écrire! Ils ne font que recycler des vieux concepts sur de nouveaux phénomènes et en cela empêchent le nouveau d’émerger. Le nouveau est accueilli comme un ancien. Je suis le premier imposteur évidemment car je ne fais ici qu’écrire des phénomènes qui n’ont pas ce langage. C’est comme regarder BigBang Theory en version française. Comparaison loufoque mais drôle.

J’ai connu déjà ce genre d’opérations. Opération d’ouverture du cœur, jamais terminée appremment. Je suis de nouveau sur le billard, cette fois en présence d’un être divinement rassurant. Mais c’est justement cette main tendue qui me fait voyager encore plus profond dans une partie obscure. Certainement la plus obscure de moi-même, celle où est régie mon lien avec l’Autre. Cet autre est beaucoup trop mystérieux pour moi pour le décrire plus. A part décrire une intensité, les autres mots seront traîtres aussi.

« Je ne suis pas dans la merde, putain » . Tu vois c’est une pensée spontanée qui me vient. Un mode de fonctionnement ancien qui résiste à ce qui se passe.On peut savoir en théorie, on peut tout intellectualiser mais une fois confronter avec soi-même, ça nous aide pas. Il n’y a que l’Autre qui peut aider, en apparaissant ou en disparaissant à jamais (là c’est personnel). C’est une dépendance, je suis accroché.

Je suis complètement à sa merci.

Je ne sais pas…

Patience et espoir

W

Ps :Comme tous les vendredis, Je m’improvise animateur sur RadioHS ce soir de 21h, à 23h : rencontre entre hypersensibles en ligne, suffit d’un micro et de cliquer sur le lien : RadioHs. Possibilité de juste se connecter pour écouter.


Ça part dans tous les sens!

Radio HS ce soir 21h, 23h sur le lien framatalk.org/radiohs. C’est comme une rencontre, mais ouvert à tous sans discrimination géographique. Il suffit d’un micro, ou pas! pour ceux qui veulent juste écouter.

bipolaire-vivre-avec-hypersensible-depression-soigner-guerir-bipolarite-symptome-penser-emotions-association-trouble-psy

Ça part dans tous les sens…

Encore un titre racoleur pour appâter le chaland internaute et le coincer dans les filets hypersensibles de mes tragédies-sur-lettres parfois misérables parfois mélancoliques.

Nan, je ne te trompe pas, en réalité ça part bien dans tous les sens! Depuis quelques semaines une subtile motivation me détermine à ce que 2017 soit une année d’envol pour notre chère association des hypersensibles.

Association que je dirige fièrement le torse bombé, au gré de nos dépressions et des autres perturbations dues à notre hypersensibilité. Je ne suis pas le seul à bord, tu me pardonneras ce petit égotrip, je me suis mis à rêver d’être un pirate à la barre d’un navire, dans la peau de Jack Sparrow. Bref, beaucoup mettent la pierre à l’édifice, du cailloux au rocher, et font avancer le projet. Voilà, heuuu… pourquoi je me perds à chaque fois?

Ah oui, ça part dans tous les sens, car je suis déterminé à déployer beaucoup de projets pour l’association cette année (voir en bas de l’article). Du coup, j’ai énormément à faire : mails, organisations rencontres en provinces, siteweb, communication… bref ! j’écris ça mais concrètement c’est pas des choses qui me demandent beaucoup d’effort. C’est le fait de penser aux nouvelles choses pas encore réaliser comme le futur local, les rencontres dans nouvelles villes, et surtout, et c’est ce qui me fait vraiment cogiter à en perdre le sommeil : la Pépinière HS, ou du moins le prochain weekend HS qui servira de préparation à une pépinière HS de un mois dans l’été. Voilà avec ce sujet, j’ai des pensées en boucle notamment sur la vie en collectivité et les règles à poser pour que la vie commune fonctionne bien. Vu qu’il y avait des choses qui marchaient  pas en ce sens les derniers séjoursHS, ça me fait cogiter en boucle. Ca me prend la tête!

Et quand ça se calme sur ce terrain là, je vais penser à l’organisation des événements associatifs via culture du cœur (voir plus bas), et puis je vais rêver au développement de la radioHS en une réelle radio. Surmenage? au bord de mes limites? Peut-être!

Solution : déléguer, c’est ce que j’apprends à faire, pas facile… J’ai quand même dégagé des tâches et responsabilités à investir.

Bref! En fait, c’est très simple, mon problème c’est que j’en veux toujours plus. Lorsque toutes les villes en France auront leurs rencontres, j’irai en Europe, et puis aux Etats Unis (5 millions de bipolaires) et puis ensuite au Japon, ils sont tous hypersensibles là bas! Et lorsque la Radio HS sera en bon et du forme, je lancerai la TV HS. Et tout ça le plus vite possible! Et que tout sois propre, maniaaaac!

C’est comme ça que je suis : un chouïa mégalo. La dessus je ne peux pas agir, je vois la vie en grand, c’est ainsi. Par contre je peux agir sur le « Et tout ça le plus vite possible ».

J’ai déjà eu une dépression en Octobre pour cause d’avoir était trop énergique sur l’association, j’avais trop tiré sur la corde.

Aujourd’hui, grande résolution : je priorise : d’abord les rencontres à Paris et ses événements associatifs ainsi que les rencontres de Janvier à Lyon, Rennes, Strasbourg, tout en terminant le site web pour qu’il soit prêt lors de mon apparition au JT de france3 courant Janvier, c’est à dire le réseau de rencontres et une autre vidéo mais aussi la Radio HS, c’est important, et toujours en priorité mes mails, j’ai beaucoup de retard, haha en fait je priorise rien du tout aaaaaaaaaaaaaaaah! BOOM!!!!!!!!

Nan ça va aller, tout cela est un peu caricaturé (heu), je fais attention. C’est la première fois de ma vie que je suis véritablement dans ce que je dois faire, dans le projet qui me ressemble, alors forcément, je me cherche un peu.

Patience et espoir

W

Rien que la relecture de cet article me prend la tête, faut dire… T’es bien cool d’être arrivé jusqu’ici!

Je te copie ci dessous la dernière newsletter de l’asso qui imagera mes propos et dans le même t’informera!

Bonjour à tous!

et meilleurs vœux pour 2017!

L’Association des HyperSensibles (AHS) n’arrêtent pas de se développer à travers de nombreuses actions au profit des HyperSensibles, lis cette newsletter jusqu’au bout, tu seras certainement intéressé par l’une d’entre elles!

Avant tout, merci aux personnes ayant adhéré à l’association, merci de soutenir ce mouvement naissant, merci de faire exister cet élan qui peut aider tant d’hypersensibles. Des cartes de membres sont (toujours!) en cours de production pour matérialiser votre adhésion.

Voilà un petit récap’ de l’année 2016, et ce que l’association propose en 2017 :

En 2016, l’Association des HyperSensibles, c’était :

– 24 rencontres de partages entre personnes concernées par l’hypersensibilité à Paris

– Premières rencontres à Nancy et à Lyon

– Des événements associatifs pour les membres de l’association : balades, dîners, karaoké, Noël, réveillon

– 3 séjours HS à la campagne dans un gîte en seine et marne

– lancement du forum des hypersensibles, espace d’échange de témoignages

– création de la page facebook de l’association des hypersensibles, des infos tous les jours sur l’hypersensibilité ainsi que la communication des rencontres.  (Aimer la page, c’est un clique gratuit et c’est déjà nous soutenir!

– création de la première page du site web www.association-hypersensibles.fr , la suite du site dans les jours à venir!-

– et cerise sur le gâteau : premier pas de la radioHS avec un rendez vous hebdomadaire le vendredi de 21h à 23h sur le lien : https://framatalk.org/radiohs

Et en 2017, l’AHS, c’est :

l’obtention d’un local à paris, et toujours des rencontres ouvertes à tous, tous les dix jours. La prochaine le samedi 7 janvier de 14h à 19h dans un café à chatelet.

– des événements associatifs proposés par les membres de l’association mais aussi, attention grosse surprise pour l’asso!, grâce à notre partenariat avec culture du coeur.  C’est à dire des invitations (gratuites!) sur un large panel de sorties culturelles : concert, cinéma, théâtre, musée, sports, à Paris mais aussi ailleurs en France. Ces sorties sont réservées aux adhérents à jour de leur cotisation.

– développement des rencontres partout en France :
Je viendrais:

à Lyon le dimanche 22 Janvier,

à Rennes le samedi 28 Janvier,

à Nancy le samedi 11 février,   (d’autres rencontres sont prévus le 7 et 10 janvier par Elise, la référente de l’association à Nancy : lilou.tosi@gmail.com)

à Strasbourg le dimanche 12 février

Mais aussi à Marseille, Bruxelles et autres villes ou un certain nombre de HS se manifestent

En 2017, l’association des hypersensibles , c’est également :

– l’ouverture courant Janvier, attention grosse évolution!, du réseau d’organisation des rencontres entre hs sur le site web. Un outil simple où tous les participants et intéressés pourront être informés et s’inscrire sur les rencontres en France. Voir ci dessous.

– Des séjours HS à la campagne avec en nouveauté, le projet d’expérimenter la pépinière HS (centre de ressourcement pour personnes hypersensibles) sur 1 mois.

– le développement de la Radio HS, avec la diffusion d’émission sur l’hypersensibilité.

– Promotion des œuvres artistiques des membres via une plateforme sur le site de l’association

– Projet de mise en place d’une cellule d’écoute pour les personnes hypersensibles en état de détresse via un numéro mis en place par l’association.

– Conférence en mars sur l’hypersensibilité en partenariat avec Else Marie Bruhner auteure du livre HyperSensible et alors?

Tu veux mettre ta pierre à l’édifice ou même un cailloux, tu veux mettre ta goutte d’eau comme le colibri?

L’association accueille chaleureusement toutes demandes implications ou de participations actives et bénévoles sur une action ou un projet, notamment:

– sur le projet Radio HS
– sur le projet de la conférence en mars
– sur le projet de trouver un local
pour être webmaster du site
–  pour être responsable de la page facebook (communiquer les actions de l’association surtout)
–  pour être référent sur le forum (même mission que facebook)
– pour être responsable de la page « oeuvre artistique sur le site »
– pour être responsable de la com’ en générale!
– être référent de rencontres dans sa ville
– pour être responsable du partenariat avec les autres associations du milieu
– pour aider à l’organisation des séjours HS et au projet Pépinières HS

Voilà une belle délégation!

Ou sinon tu peux juste adhérer, c’est la meilleure manière de montrer ton soutien :

Adhésion à l’association

Vous avez la possibilité d’adhérer à cette association et se faisant participer et soutenir ce beau projet. Mis à part soutenir le développement de l’association, être membre permet de participer aux événements associatifs, en particulier bénéficier aux invitations offerts par culture du coeur, et aux séjours. Les rencontres classiques restantes ouvertes pour tous. Membre classique : 22 euros par an ; membre bienfaiteur : 77 euros ou plus par an. Toutes les autres modalités et infos vous sont données ci-joint.

Annexe : Site d’organisation des rencontres, courant Janvier, le grand changement!

Cela fait deux ans et demi que je communique les rencontres par mails et facebook, cette ère sera bientôt révolu! Je travaille sur une page de notre site web : www.association-hypersensibles.fr exposant une carte de France avec toutes les grandes villes susceptibles de voir naître des rencontres. Cette page centralisera l’organisation des rencontres et l’inscription à celles-ci. Chaque intéressé (membre ou pas de l’asso), sera invité à inscrire son pseudo dans sa ville, pour se rendre compte du nombre d’HS partout en France et impulser des rencontres là où il y en a suffisamment. En attendant de trouver et de former des animateurs de rencontres autre que moi pour les villes de provinces, je me ferai un plaisir de voyager dans la France!

HyperSensiblement,

 


C’est quoi le trouble bipolaire?

Déjà, pourquoi avons nous le droit à l’étiquette « atteint d’un trouble bipolaire »? Pourquoi une dénomination? Hé bien, à un moment donné dans notre société moderne, des milliers, des centaines de milliers de mes camarades ont consultés et consultent encore les psychiatres pour alléger leurs souffrances. Ces consultations se font librement, à la demande d’un tiers ou encore, accompagnés par les forces de l’ordre. Et puis, les psychiatres, entre deux études de leurs bottins de classifications, ont constaté que nous (600 000 aujourd’hui) avons tous des soucis de sauts d’humeur. De la dépression à l’exaltation, au délire même. Chaque patient ausculté montrait un degré de variation de l’humeur différent mais il était tout de même pratique de mettre tout ce monde dans une catégorie et poser une étiquette pour gérer cette population plus facilement. « Psychose maniaco dépressive » était le nom au départ mais depuis les années 90, le premier pas de la stigmatisation a été fait pour une dénomination plus cool « trouble bipolaire ». Cela reste une expression qui regroupe 600 000 personnes qui répondent à des symptômes communs. Voilà la liste que j’ai recopiée de la brochure explicative publiée à l’occasion de la journée mondiale de la bipolarité qui se tiendra le 30 mars à Paris:

Symptômes de la dépression : Baisse de la concentration, trouble de l’appétit, pertes de mémoire, souffrance, culpabilité, suicide, perte du plaisir, épuisement, épuisement, tristesse, dévalorisation, indécision, désintérêt, isolement, ralentissement de la pensée, fatigue, pessimisme, idées noires, trouble du sommeil, dévalorisation de soi.

Symptômes de l’exaltation (manie) : déficit d’attention, difficultés de concentration, assurance excessive, hyperactivité, logorrhée, excitation, délires, dépenses inconsidérées, désinhibition, exaltation, euphorie, irritabilité, créativité, ambition, démesurées, extravagance, instabilité, diminution du sommeil, accélération de la pensée.

Voilà, tu retrouveras ces listes à peu de choses près dans les discours de chaque psychiatres ou autres médias d’information. Néanmoins, ce qui est moins courant c’est la liste des symptômes dits de stabilité : assurance, quiétude, humour, hypersensibilité, joie, normalité, acceptation, performance, bonheur, sérénité, sociabilité, équilibre, créativité, fiabilité, empathie, réflexion, tranquillité, attention.

Une personne qui témoigne d’une manière ou d’une de quelques symptômes de dépression à un psychiatre et, quelque peu après, de symptômes de manie, le diagnostic est prêt : « Vous avez un trouble bipolaire ».

Le travail du psychiatre est alors d’amener avec ses moyens thérapeutiques le patient à retrouver des symptômes de stabilité.

Sur le papier, c’est ça un trouble bipolaire. Ce qui est intéressant, à partir de ça, c’est de s’interroger sur ce qui se cache sous ses symptômes. Pourquoi surgissent-ils, à qui la « faute »?

 

Pfffiou, j’avais envie de faire un article consensuel, conventionnel, objectif… c’est pas mon dada, profite, c’est pas demain que j’en ferai d’autres! Car c’est pas faux tout ça mais c’est tellement fumeux!

A bientôt

P.S. Si tu es partant, la question « qu’est ce un trouble bipolaire » sera largement discutée lors de la journée du 30 mars, et je serai présent, évidemment.

W.