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Ma conférence « Bipolaires, ya de l’espoir! »

Allez je me lance!

Je fête mes 10 ans de mon diagnostique « vous êtes atteint d’un trouble bipolaire ».

10 ans de vie riche en sensations, souffrances, folies, magies, dépressions, vides, explosions, délires, abysses…

7 hospitalisations en psychiatrie, dont la palme de l’internement : l’IPP de Paris. 8 crises maniaques. Les menottes, les attaches, l’isolement…

Et malgré tout ça… ou plutôt : il a fallu tout ça pour être qui je suis aujourd’hui.

J’ai vécu des phases de maladies intenses, mais aujourd’hui je ne me sens pas malade. Cela fait 3 ans que je n’ai plus été hospitalisé.

Pourquoi suis-je mieux aujourd’hui? Pourquoi suis-je plus heureux même qu’avant mon diagnostique, lorsque je n’étais pas considéré comme malade?

J’aimerai raconter mon expérience, aider des personnes récemment diagnostiquées et surtout les proches à comprendre ce qui se cache derrière ce mot « bipolaire ».

Tout cela à partir de mon expérience de patient mais aussi de proche de patients, car j’ai accompagné pas mal de personnes en crises, depuis que j’ai créé ce blog et les rencontres entre bipolaires et tout le petit univers relationnel qui s’en ai suivi. Et petit plus ma compagne a aussi été diagnostiquée. Bref je suis au cœur de l’action!

Bien sûr ma parole, n’a aucune garantie médicale. Ce n’est qu’un point de vue humain et spirituel.

Objectif principal : partager aux personnes présentes à ma conférence, l’espoir qui m’habite car il y a de l’espoir, malgré tout, il y a de l’espoir!

Voilà, je ne sais pas si le mot conférence est le plus adapté, en tout cas ce sera pour le 1er weekend de Décembre dans une salle à Paris.

Et ce sera l’occasion de présenter mon bouquin aussi! Qui est en vente ici : la vie d’un bipolaire, le livre.

Dites moi si vous êtes partants dés maintenant, ça m’encouragera : bipohypermaniac@gmail.com

Je vous transmettrai un rendez vous plus détaillé et formel lorsque j’aurai la salle.

Haha, ça va être chouette!!!

Patience et espoir

Car ce n’est pas parce qu’on ne sent pas d’espoir qu’il n’y a pas d’espoir. Oui, oui…

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Je ne te fais pas confiance.

Je vais faire un petit événement « Bipolaires, y a de l’espoir! » à Paris début décembre 2018, ou tous ceux qui aimeraient me poser des questions sur mon expérience de bipolaire (10 ans déjà) seraient les bienvenus. Avec comme base mon livre : la vie d’un bipolaire. intéressées : bipohypermaniac@gmail.com

J’ai un problème avec la confiance. Avec le mot « confiance » déjà. Depuis toujours, Lorsqu’on me parle de confiance : « tu ne te fais pas confiance… tu dois lui faire confiance », au fond je ne savais pas de quoi il s’agissait. Ça veut dire quoi faire confiance?

Si c’est croire en l’autre. En ses idées, ses croyances… dans ce cas, oui, je fais peu confiance aux autres. Je suis très orgueilleux et prétentieux dans un sens, je ne crois qu’à mes expériences et croyances qui sont un mélange de mon éducation et de ma folie. Je crois bien plus en moi qu’en les autres. A peu de gens près. Je remets trop les choses en questions, je doute trop, je suis trop rebelle, pour donner raison tout de suite à une personne ou lui faire confiance. Il faudra du temps, de la sincérité pour que je puisse me fier à sa raison.

Bon, le plus problématique… J’expérimente les souffrances liées à la jalousie, à la possessivité et je crois que cela est lié au manque de confiance que j’ai en l’autre. Je me rends compte qu’en réalité je peux aimer sans avoir une véritable confiance en l’autre. Pas d’un amour absolu du coup m’enfin, que celui ou celle qui aime d’un amour pur et inconditionnel me jette la première pierre! Mon amour a des défauts. Mais bon vu que la confiance peut venir avec le temps, il y a de l’espoir.

Pourquoi j’ai du mal à faire confiance dans mes relations affectives? Déjà, parce que mon cœur a vécu des trahisons, tout simplement. Peut-être que mon âme, « vieille âme » paraît-il, en a bien chié aussi. Une manière de se protéger aussi. Je remarque, que le peu de personnes en qui j’ai confiance sont quelques amis d’enfance, de maternelle et de primaire d’ailleurs. C’est d’autant plus révélateur que c’est l’arrivée au collège qui a meurtri l’enfant en moi.

Bref, j’ai du mal à lui faire confiance parce que c’est le début, parce que je me protège, et autres raisons inconscientes. Et cela est source de jalousie et possessivité. Il faut lui faire confiance, et tout ira bien alors! Hahaha. D’ailleurs, je ne crois pas que ce soit sain non plus, à l’inverse, de faire confiance instantanément. Mon expérience et celles de beaucoup d’autres montrent que lorsqu’on a le cœur sur la main, il nous arrive bien des malheurs. Des malheurs sûrement potentielles de futurs bonheurs avec conscience et patience, m’enfin des malheurs quand même.

Ça me soulage d’avoir pris conscience de ce manque de confiance. Et surtout de ne plus culpabiliser, que cela ne veut pas dire que je ne l’aime pas. Qui comprendra ça… Pourtant c’est incontestable, c’est de lors du ressenti. D’ailleurs il y a de l’amour dans la jalousie et la possessivité, pas de l’amour pur j’entends bien, mais nous sommes humains avec nos limites. Aimer inconditionnellement alors qu’on est nous même conditionné est impossible. Mais on peut essayer, élargir les limites le plus possible. Pour cela il faut du temps. Dans mon cas aussi, c’est l’épreuve du temps et les choses qui se passeront qui feront que j’aurai plus confiance ou pas.

C’est fou ça, je ne m’en étais par réellement rendu compte, en fait, de base, je n’ai pas confiance en toi ou quiconque, ne sois pas jaloux!

Mais patience et espoir, un jour tu me prouveras que je peux te faire confiance.

L’Amour n’a pas de limites. L’Homme si. Aimer inconditionnellement est donc une pub mensongère.

W

Mon petit jeu de piste commence ici.

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Fichu bouquin

Ça y est! L’expérience de la solitude dans un environnement naturel et isolé est terminée. Mon retour sur mon blog et ma reconnexion à internet me le prouve. Suis-je un nouvel homme? Je ne sais pas. Ce que je sais, c’est que j’ai pu explorer des territoires solitaires en moi et que j’ai pu y apporter un peu de paix, simplement par le fait de les reconnaître. J’ai écrit tout un journal manuscrit de cette expérience, mais je ne pense pas qu’il soit intéressant vu qu’il est très factuel. Peut être seulement les quelques poésies et prières pourraient faire écho à quelques âmes sensibles.

Bref, me revoilà de retour ici avec le principe d’écrire un petit article par jour qui me reste sur mon ex’île. J’ai l’impression d’avoir perdu mes repères d’expression sur mon blog après cette retraite mais certainement aussi avec la mise en vente de mon livre. C’est ici, sur le site de l’imprimeur qu’il est disponible : la vie d’un bipolaire, le livre. Je médite à ne pas trop cogiter sur le succès ou non de ce premier bouquin. M’enfin, beaucoup de personnes qui ont lu quelques articles de ce Journal m’ont répété que cela leur avait aidé à mieux se comprendre, eux ou un proche. Donc, j’imagine que je peux avoir la prétention de dire que ce livre aide au moins les personnes concernées par la bipolarité à comprendre. Voilà! le gros de ma communication est faite ici, puisque c’est à moi de faire de la pub. N’hésites pas à faire tourner l’info, c’est le bouche à oreille qui fera connaître ce bouquin. Fichu bouquin que je n’arrive pas à approcher sans qu’il me brûle les doigts de peur de découvrir une faute ou une phrase bancale, bref, oui, c’est vrai… il ne m’appartient plus! C’est très difficile pour moi de me vendre, même si je suis curieux de savoir si le succès d’un blog fait le succès d’un livre, rien est moins sûre!

Et pour ajouter de l’anxiété à tout ça, j’ai peur que 22,22 euros soit trop cher, mais c’est important le nombre 22, c’est comme 22h22, l’heure de l’Amour!  J’ai peur que les rares internautes qui me lisaient tous les jours de 2013 à 2014 me disent « mais il y a rien de nouveau! ». Ce qui est assez vrai dans le fond mais ce livre est destiné à tout le monde. Et les textes qui font la matière du bouquin étaient apprécié à l’époque où ils étaient visibles mais depuis ils sont tombés dans l’oubli derrière 200 plus récents articles. 95 % du contenu du livre n’est d’ailleurs plus en ligne. Seul ce bouquin permet de lire les « origines » du journal d’un explorateur de l’Etre. Vois comment je me justifie!

Aussi, la réaction de ma mère résonne dans ma tête « Normalement, on ne publie pas le journal de quelqu’un de son vivant » ou quelque chose comme ça que moi j’entendais comme ça : « Espèce de prétentieux, tu te prends pour qui! ». Le pire c’est que ça me touche et je donnerai toujours un peu raison à cette voix négative tant que la vie d’un bipolaire, le livre ne soit pas un putain de bestseller! Oh, je pense que je pourrais me délivrer de ça avant, c’est un nouveau travail sur soi… Tu as vu, j’ai remis un lien vers le site de l’imprimeur, je fais du marketing sur mon blog arrrg… il y a une partie de moi qui aime pas du tout ça. J’ai, à l’image de la société, un problème avec l’argent. Encore du travail de libération à faire.

Je m’arrête là pour rester dans un format de petit article. Je ne voulais pas parler du livre mais  il faut que j’exprime tout ça pour qu’ensuite des nouvelles choses émergent.

Et merci pour tous vos gentils messages! D’ailleurs, la page de remerciements dans le livre vous est uniquement dédiée, à vous tous lecteurs de ce blog : c’est en grande partie grâce à vous que ce fichu bouquin existe 🙂 .


Mon premier bouquin est réel!

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La vie d’un bipolaire, le livre.

Hé ben voilà, cela fait 3 ans que je traîne ce projet… Je m’abstiendrai pour le moment de commentaires sur tous les ressentis  qui me traversent : joie, peur du jugement, dégoût, etc. et je resterai sur un ton informatif :

Mon premier livre est disponible!

Actuellement sur le site de l’imprimeur : https://www.bod.fr/livre/w-w/la-vie-dun-bipolaire/.html

Et bientôt commandable en librairie.

Le prix? 22,22 euros évidemment!   Et 50 % des droits d’auteur reversés à l’Association des Hypersensibles, naturellement!

PS : 20 jours que je suis sur mon île, l’expérience est très riche. Seul hic, j’ai bien du mal à allier pour le moment le vent, la mer, les solitudes particulières que je vis ici avec l’activité sur Internet.

Mais j’écris, j’écris beaucoup.

Et je reviendrai vite ici pour partager les vents contraires qui me traversent notamment avec la venue de ce fichu bouquin!

Ces dix dernières années, je ne compte plus le nombre de projets inachevés. Ce livre, c’est la première fois que j’ai concrétisé dans la matière un rêve qui semblait bien loin à l’époque. Qu’est ce qui a fait que je l’ai terminé ce projet? Je pense que j’y ai cru, et lorsqu’il n’avançait pas, je continuais d’y croire même s’il n’y avait pas de raisons extérieurs d’y croire. Haha, je suis en train de m’auto interviewer là… Bref!

Tout ça pour te dire, pour tes projets, tes désirs, nos rêves : il suffit d’y croire, avec

Patience et Espoir.

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Lâche prise et la magie émerge

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Lâcher prise sur la vie, elle n’a pas besoin de moi pour me diriger là où je dois aller.

Lâcher le contrôle, abandonner toutes mes pensées, tout ce que je pense être, tout ce que je crois bon de faire, en vérité je n’ai pas besoin de tout ça, je vois bien que les meilleures choses qui me sont arrivées n’ont pas été commandé par mon mental.

Se laisser porter aux rythmes des envies, trouver le flow et se laisser aller dans le courant.

Agir spontanément, à ce qui vient naturellement, à ce qui n’est pas prémédité.

Ne pas penser ce que je dois faire, faire ce que je sens sur le moment, dormir lorsque je suis fatigué, travailler lorsque je suis motivé, ne pas me laisser dicter la vie par le fonctionnement des autres, par un système qui ne me convient pas.

Dire ce que je sens bon d’exprimer, rester connecté au cœur. C’est une connexion sûre, tant que j’y suis lié, rien ne peut m’arriver.

 

Si je suis écœuré, mécontent, que j’exprime ma colère. Je laisse le pouvoir aux humeurs du cœur. C’est en nourrissant cette confiance, un abandon de l’égo pour le cœur que mon pouvoir pourra émerger. Préférer le silence en attendant.

La magie opérera lorsque j’aurai cette sécurité intérieure qui me permettra de me laisser glisser dans le vide sans peur. Tomber pour atterrir sur mon destin. Ce n’est pas ma tête qui pourra trouver la chemin. « Pour trouver la voie, il faut vous couper la tête » haha, disait l’autre.

Redonner le pouvoir d’action à mon cœur et non aux pensées. Cultiver le silence et l’état de non-pensée. Ne plus penser à hier ou à demain. Revenir à la fonction essentielle de mon cerveau : rêver. Cela suffit.

Ma tête rêve, mon cœur se réjouit des rêves et use de la magie pour les réaliser.

Je ne suis pas à ma place, je suis sur le chemin qui m’y emmène mais pour avancer je dois oublier ma vieille façon de fonctionner. Je dois revenir à l’enfant, à l’essence, aux mondes des rêves, à la magie, et me laisser guider.

Il n’y a rien à comprendre, il n’y a plus de problèmes, il n’y a pas d’effort à faire, il n’y a qu’à croire à la magie et faire confiance à la vie.

Ce n’est pas mon égo qui a contrôlé les événements qui m’ont fait avancer, c’est quand j’ai lâché prise, suivi mes pulsions que j’étais au cœur de mon existence.

Méditer, méditer, étendre l’état de non-pensée dans le temps. Moins je pense, plus je suis dans l’instant.

Ne plus penser, ne plus penser, revenir aux ressentis, au corps, aux émotions, à la contemplation, ainsi mes rêves se confondent avec la réalité.

Laisser les autres sur leur chemin, ne pas les convaincre de vivre la magie que je vis, partager, ça suffit. Respecter les esprits différents, respecter le mien surtout.

Les pensées font obstacle à la magie, les pensées troublent l’esprit. Vois la différence entre une mer agitée et une mer calme sur la côte. Lorsqu’elle est calme, alors on peut apprécier les merveilles qui se cachent sous l’eau.

« J’ai lu, ça me fait fait pensée que… je dois faire ça… quand je le verrai faut que je dise ça… » Arf non! Non-pensée, non-pensée!! Petit mantra pour m’aider à revenir sur l’instant : « Pardon, merci, lumière, amour », ça y est, je reviens sur le ressenti qui se cachait sous ces pensées. Je médite sur cette émotion, ah cool! je ne suis plus dans la tête. Et à quel endroit du corps se manifeste ses émotions, ce qui est là, présent? Ah oui, je sens une sensation au niveau de la poitrine. Je respire, je ne suis plus dans les pensées. Je suis l’air qui rentre et sors. Je suis mon corps, je suis cette émotion qui me traverse.

J’accueille ce qui se passe et me laisse porter vers l’action engendré par ce qui est là, par cet imprévu. Je suis libre, je ne contrôle plus. Je m’abandonne à la vie. C’est ça le paradis. Il n’y a rien à s’inquiéter, car l’inquiétude, l’angoisse, la souffrance, tout se passe dans la tête. Et moi, je m’en libère. La vie me transporte d’expériences en expériences et m’apporte tout ce que j’ai besoin.

Difficile d’imaginer ce dont j’ai vraiment besoin. Je me suis imaginé tellement de choses, j’ai voulu tellement de choses, mais en réalité, c’était aussi simple que ça.

Je suis de plus en plus prêt, de plus en plus pure. Mon cœur est au pouvoir, une puissance énorme.

Je ne suis pas le maître de ma vie mais le héros de mon aventure.

Patience et espoir

W

PS : Ça fait pile poil trois ans que j’ai ouvert ce blog, champagne!

PS2 : petit lien vers mon autre blog sur l’express: laviedunbipolaire


De l’importance des ressentis…

Voilà l’article que je voulais publier ici jeudi dernier mais qu’une coupure d’internet à retardé la publication. Et c’est mieux comme ça car je peux tempérer l’article original avec une observation à froid. En gros, je m’aperçois avec le recul que je ressens beaucoup trop violemment les choses et que j’ai réagi égoïstement sans me mettre  à la place de celles qui allaient écouter mon ressenti. Bref, je te laisse lire l’article original avant…

De l’importance des ressentis

Il suffit d’un gravier pour enrailler la machine émotions-pensées. Hier soir une situation m’a mis mal. Depuis deux jours je m’ennuie et aimerai voir ma copine. Aussi j’aimerai voir une amie, S. L’une étant fatiguée, l’autre très occupée, c’est pas possible. En appelant M mercredi soir pour avoir des nouvelles elle me répond qu’elle ne peut me répondre, qu’elle est sur son chemin pour aller au restau avec une amie à elle mais aussi avec S… Lorsque j’entends ça, je me sens bizarre. Mais pourquoi ? Il est naturel que ma copine passe une soirée avec une de mes amies avec qui elle s’entend bien. Et pourtant je me sens pas bien.

J’ai l’impression de ne pas avoir été pris en considération. J’étais dans l’attente de les voir séparément, et j’apprends qu’elles se voient toutes les deux. Ce qui m’ennuie aussi, c’est que je partage avec M une grande partie de ma vie, l’association, mes amis, mon journal intime, et que de l’autre côté je n’ai rencontré aucune de ces amies. Je ne lui jette pas la pierre, évidemment, car je l’ai bien voulu tout ça. M’enfin, il y a quand même un déséquilibre.

J’ai partagé assez rapidement que j’allais pas bien à M et S. Mais prises dans leur soirée, elles n’ont pas réellement réagi, là où j’attendais un coup de fil. C’est pas ce qu’on fait, lorsqu’une personne qui nous est chère nous dit qu’elle se sent mal? On s’écarte de la soirée quelques instants pour un petit coup de fil. C’est l’attente d’une réponse qui a fait gangrainer le mal être qui était pas énorme au départ. C’est au fil du temps que des pensées comme ce jugement sur ce que devrait faire un proche lorsqu’on est mal, jugement mal approprié, j’en ai conscience. Bref, elles ne s’en rendaient pas compte mais plus le temps passait plus je me faisait des films et plus la spirale émotion-pensées négatives agissaient. Du coup dans ce petit enfer des pensées de culpabilisation de jugement prenait place et me dépassait. J’imaginais que cette situation serait à l’origine d’un conflit entre moi et M et moi et S. Alors qu’elles, pendant ce temps là passaient une soirée tranquille au restaurant.

Le malaise prit fin lorsqu’enfin je reçus l’appel de M. J’ai pu exprimer mon ressenti, et le simple fait de l’exprimer m’a soulagé. Evidemment elle a été surpris, ne voyant pas le mal qu’elle a fait, mais lorsque elle s’est mis à ma place et pris en considération ce que j’ai écrit au dessus (le déséquilibre dans notre relation, l’ennui de ces 2 derniers jours et l’attente de voir elle et S), elle a compris, je pense, mon ressenti et à commencer à culpabiliser. Ce dont je n’avais nulle intention.

Aurais-je du me taire et souffrir en silence ? Non, c’est impossible pour moi, je dois exprimer ce que je ressens très vite avant que cela pourrisse. Par contre j’aurai du franchement mieux choisir mes mots durant notre appel téléphonique dans la soirée pour qu’elle ne se sente pas mal après.

Voilà comme une situation anodine, qui semble innocente dans l’absolu, peut être en réalité source de ressentis personnels très différents lorsqu’on regarde de l’intérieur.

Je n’ai aucune intention de partager les torts ici, de rendre coupable M ou S. Si jamais elle tombe sur ce texte. Non j’exprime juste mon ressenti comme j’en ai l’habitude ici. Je ne juge pas cette situation ni personne, c’est ma version.

S’il y a bien un enseignement là dedans, c’est l’importance d’exprimer ce que l’on ressent, surtout à nos proches, plus on refoule, plus l’expression sera explosive. Aussi j’ai un sacré boulot à faire dans la communication non violente.

C’est cela le monde auquel j’aspire. Un monde où les gens expriment leurs ressentis, essayent de se faire comprendre vraiment, et tout cela dans une bienveillance.

Et là j’ai une peur, une partie obscure de moi-même qui me dit : « tu es seule dans ce monde ».

NON !

Voilà pour ce qui est de l’article écrit après coup. J’apprends de cette expérience la limite de l’expression de ses ressentis. Dans ce blog, je suis un fervent militant de l’expression sincère de ce que je ressens quelque soit la nature du sentiment. Toutes les émotions positives sont à partager oui! mais toutes celles négatives aussi, c’est ce que je travaille ici. MAIS!

Dans la vie c’est différent. J’ai bien vu avec la semaine dernière que d’exprimer (maladroitement qui plus est) un ressenti négatif peut être un véritable poison dans les relations. La semaine dernière en formulant tant bien que mal le reproche que je ressentais vis à vis de mon amie S, je ne me suis pas rendu compte qu’en faisant je lui transmettais le poison émotionnel que j’avais ressenti à cause de la situation. Poison lié à mes peurs et blessures qui m’appartenaient personnellement et que quelque part, je devais garder pour moi. Mais ce soir-là, c’était trop fort, il fallait que je j’exprime à M et S ce ressenti pour aller mieux. C’est pas très sain, c’est comme s’il fallait qu’elle partage mon poison émotionnel pour que j’aille mieux. Bref!

Ce que j’apprends de cette histoire est qu’il y a des ressentis qui ne regardent que moi et que je ne peux pas partager brutalement, à chaud comme ça. La prochaine fois, je ferai bien d’attendre un peu, et tourner 7 fois ma langue dans la bouche. La communication non violente… Je pense avoir un bon bout de chemin à faire avec cet enseignement de Gandhi.

M’enfin, là je parle dans la vie au quotidien, sur ce blog, je continue à exprimer spontanément, voilà pourquoi il est anonyme et qu’il est risqué que mes proches le lisent à cause des interprétations malheureuses.

Je pense à une personne en particulier que j’aime et avec qui je suis en relation. Parce que la relation amoureuse n’est pas simple et qu’elle va être le sujet d’autres articles certainement vu l’impact qu’elle a dans mon quotidien.

Bref, tout ça pour dire, que mes articles ne sont pas réfléchis, ne sont pas des messages adressés, sont avant tout un tête à tête avec moi même partagé, un journal intime… Proches qui lisez ce blog : à vos risques périls!

Encore un article décousu…

Patience et espoir

W


…et maintenant : J’organise des séjours !

Tout à fait exceptionnel pour ce blog, cet article contient des photos!

J’ai tellement envie de te partager le bonheur que j’ai vécu lors de ce dernier séjour entre hyper sensibles. J’ai surtout tellement envie que tu viennes au prochain. Parce que, pour les nouveaux arrivants sur le blog, ces séjours entre hypersensibles que j’organise existe grâce à toi qui me lit, enfin… plutôt « toi » qui m’a lu. Je te refais un bref historique:

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le jardin du gîte juste pour nous!

2013: création du blog, très vite des correspondances se multiplie avec mes lecteurs.

Juin 2014 : je co-organise avec une lectrice une première rencontre entre bipolaire. A partir de septembre, j’organise une rencontre par mois, et cela jusqu’en fin 2015. Des liens se créent se développent, des amitiés même!

Janvier 2016: face au nombre grandissant de participants des rencontres parisiennes, j’organise désormais une rencontre toutes les deux semaines. Le partage allant bien au delà de l’étiquette « bipolaire », j’appelle les rencontres

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Sans cacher le côté rustique

« rencontres entre hypersensibles » car ce terme relie des personnalités qui se retrouve sur cette fameuse hypersensibilité.

Avril 2016 : un bureau et des statuts sont préparés pour officialisé l’association des hypersensibles. (note: ce sera pour Octobre 2016)

Mai 2016 : le premier weekend à la Ferté (77) rassemblant 10 personnes (pas que Paris!)

Aout 2016: premier séjour HS de cinq jours au même endroit, d’où ces photos ont été prises.

BREF!

Tout ça pour dire : Tout à commencer ici, et même si il y a un forum, une page facebook, pour l’association, je reviens ici pour faire le point. « . »

Mais tout ça surtout pour t’annoncer les deux prochain séjours entre hypersensibles :

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… j’assume pas tellement les deux bouteilles, m’enfin, il y avait une promo sur les 6 achetés

-du 14 au 19 octobre 2016

– et du 18 au 23 novembre 2016

  • budget : 20 euros par jours / personnes (ça comprend l’hébergement et la nourriture) avec la possibilité de rester le nombre de nuits que tu veux, juste le weekend par exemple!
  • Une aide au transport pour les non parisiens est prévue à mesure du possible

Pour les rencontres à Paris je vais de moins en moins les communiquer ici, étant donnée qu’il y en a au moins une par semaine! La prochaine vendredi et ensuite le samedi 17 octobre.

Par contre! Grande nouveauté : la première rencontre hors de Paris aura lieu à Nancy, le 1 et le 2 octobre 2016. Je la co-organise avec une participante qui avait fait le déplacement pour le séjour dernier.

Plus d’infos sur le forum et par moi par mail : contact@association-hypersensibles.fr

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W

Tu te doutes bien qu’il y a plein d’autres photos et des magnifiques mais le partage de celles ne se fait qu’entre participants, tu comprendras bien!


Une maison HS dans la prairie

Fatigué, la tête lourde et pourtant difficile de tenir en place avec tout ça…

Tout ça, c’est d’abord ces rencontres entre hypersensibles qui prennent une ampleur particulière depuis la fin du séjour HS de la semaine passée. Y a un tel potentiel de développement que mon esprit est emballé à penser toutes les nouvelles perspectives qui s’ouvrent. Je résiste difficilement à la tentation d’organiser chaque branche de l’arborescence.

D’ailleurs si tu veux m’aider à jardiner ce mouvement, une réunion le 17 septembre à Paris à 14h est prévu pour ceux qui veulent s’investir d’une manière ou d’une autre. Que tu puisses être présent ou pas : contact@association-hypersensibles.fr

Alors j’écris, j’écris les nouvelles idées, les nouvelles formes d’organisation… mais il y aussi ce livre « la vie d’un bipolaire » dont le manuscrit est presque finalisé, grand merci à Julie et Mary pour la relecture, alors : comment publier? par qui?  Et puis, il y a M…, une relation qui se cherche au futur encore très floue…

Bref, ma vie est comblée, je devrais être content, me reposer tranquille, fier de qui je suis devenu, fier de ce que je fais… Ben, non, je suis fatigué, et mon cerveau ne semble pas vouloir mettre pause tant qu’il y a de quoi se projeter, à travailler. Je fais gaffe, je dors, mange, mais j’ai l’impression que ma tête va exploser.

« tu l’as voulu, tu l’as chercher aussi… « Oui, oui, je sais,  je suis heureux mais dans un état particulier, c’est tout.

Faut dire que mon projet de vie s’est éclairé d’un coup ces derniers jours. Les rencontre, l’organisation de séjours vont amener à trouver un lieu pour cette fameuse Pépinière HS d’accueil de séjours entre hypersensibles. Et avant de mettre les moyens en oeuvre pour s’installer dans un grand corps de ferme, j’ai l’idée de m’installer dans une maison à la campagne ile-de-France, Eure ou dans l’Oise dans laquelle je pourrais accueillir des séjours HS. C’est dit, voilà, y a le temps mais si vous avez un plan à la campagne, je suis ouvert aux propositions.

C’est quoi les séjours HS? Une rencontre de partages durant un long weekend, ressourcement, activités artistiques, dans un climat de bienveillance et de respect du rythme de chacun, le même état d’esprit que les rencontres à Paris. Pour le moment les séjours se passent dans un gîte en seine et marne. Il y aura des séjours encore d’ici fin 2016 là bas. Mais pour 2017, pourquoi pas toujours à la campagne, mais chez moi! Le seul travail normal que j’ai fait est l’animation et la direction de centres, genre colo, j’aime la vie en collectivité. Et puis l’association des hypersensibles sera dans les semaines à venir officielle.

Voilà comment je compte allier mon activité d’organisateur de rencontre et de séjours et ma vie personnelle, dans une maison à la campagne avec des poules, du blé, une vache, pour faire des crêpes. Voilà comment je compte installer mon bonheur. Voilà comment je compte être véritablement STABLE. L’être, l’avoir et le faire uni dans une simple bâtisse et un terrain dans lequel tu mettras ta tante. Haha! non, ta tente!! l’abscisse heu l’absus!

J’ai l’expérience de mon ancien métier, j’ai la fibre de la vie collective, ya un projet, ya des gens.

Un endroit au calme, accueillir des belles personnes en quête de ressourcement, permettre un partage humain, des moments simples, la création artistique qui sommeille chez beaucoup d’hypersensibles. C’est pas trop demandé non?

Voilà la vie que j’ai toujours voulu et qui se réalise. C’est assez perturbant.

D’ailleurs si tu es tenté de commenter que cela n’est pas réalisable, comme dirait l’autre : RAF, rien à foutre!

Mon téléphone a vibré, c’est bien, je vais arrêter là

Patience (me diras-tu sûrement!)

Espoir

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22h22! Une belle heure pour commencer un petit article.

Avant de partir en vacances, je m’étais donné trois mois pour finir mon bouquin. Dimanche dernier, une motivation m’est tombée du ciel. Trois jours après j’ai envoyé un premier manuscrit à Edilivre… Trois jours de travail en continue (avec des temps pour manger et dormir quand même). Un extrême à l’autre… ça me rappelle un certain diagnostique qu’on m’a collé il y a quelques années.

Depuis hier, je me suis calmé aufqfrgqerrrrrrrrrrrrfretgtryh-(jhthefdf… raaaah j’ai du mal à écrire ici …………….raaaaaaaaah. gzepg………………

…je suis un peu perdu quant à ma relation avec mon blog. Relation passionnelle de presque trois ans, le double de ma relation amoureuse la plus longue.

C’est le travail sur mon livre tiré du blog qui me perd un peu. La relecture de tout ce chemin… Retranscrire mes articles dans un bouquin me donne l’impression de m’extirper du blog, c’est bizarre. Difficile à comprendre sûrement, haha!

M’enfin en tout cas le choix de Journal pour mon livre montre au lecteur une belle évolution d’un combat contre un trouble psychique. Ça le mérite d’être original, par contre je ne sais pas comment ce sera vu par les éditeurs. Ça passe ou ça casse!

J’ai pas terminé hein, d’ailleurs si t’as du temps et un avis à poser sur le manuscrit, n’hésites pas : bipohypermaniac@gmail.com

Evidemment j’imagine mon livre bestseller et Yan Moix crier au génie.

Mise à part ma relation brouillée avec mon fidèle ami blog, avec toi aussi du coup, je suis heureux de partir demain pour le deuxième weekend entre HyperSensibles! 16 HS réunis à la campagne pendant 5 jours, génial, alalala! Et cela grâce à ce blog, à toi qui le lis, merci, je t’aime!!!!

Patience et Espoir

W

 


En mode : écrivain!

Extra ordinaire! Depuis dimanche je ne fais rien que travailler sur mon bouquin. Un gain de concentration et de motivation insoupçonné, merci mon ange gardien! Oui, je suis en train de lire un bouquin sur les anges gardiens, je découvre un monde nouveau assez passionnant. Mon ange gardien selon ce livre s’appelle HARAEL et il a des pouvoirs trop cool, bref, on arrête pas le progrès!

Pour revenir à mon bouquin, qui est un journal de 3 ans tiré du blog bien sûr(titre provisoire : W, 3 ans d’expérience), il y a tellement de matière, je me suis enfin décidé à la structure. En fait, je reviens à ma première idée de retranscrire mes articles chronologiquement. J’avais douté là dessus mais aujourd’hui en retravaillant la première année, je trouve très intéressant cette forme qui montre bien mon évolution. Une sorte de libération progressive qui passe par bien des états.

Si tu as du temps à m’offrir, c’est avec plaisir que je t’enverrai la première partie pour avoir ton avis. bipohypermaniac@gmail.com

Voilà en ce qui concerne le fond, je suis bien parti, à ce rythme là, ce n’est qu’une affaire de jours. Mais pour la forme de publication je ne sais pas encore…

Comme je te l’ai écrit précédemment, j’ai l’idée de la plateforme de financement alternatif qui permettrait toujours de ne pas passer par une maison d’édition. Sinon j’ai vu que Edilivre pourrait faire l’affaire. Des idées?

Allez, une petite clope et je m’y remets! C’est fou ça, je travaille, qu’est-ce qui m’arrive?

W